Le Système des Nations unies (SNU) organise un atelier de Planification stratégique du plan cadre des nations unies pour l’assistance au développement du Burkina Faso du 2 au 3 mars 2017 à Ouagadougou. Cet atelier sera le lieu de passer en revue les principales conclusions de l’analyse de la situation nationale réalisée à travers le Bilan Commun de Pays et de définir les principaux axes de coopération entre le SNU et le gouvernement du Burkina Faso.
La mise en œuvre du PNDES implique le soutien des partenaires techniques et financiers. Dans ce sens, pendant 48 heures, les participants à cet atelier que sont les membres de l’Equipe pays des nations unies, les partenaires au développement nationaux, les organisations de la Société civile, le secteur Privé, ainsi que les membres du personnel des Nations Unies qui sont impliqués dans le processus du Pan des Nations unies pour le Développement (UNDAF), réfléchiront sur leurs contributions dans la mise en place du PNDES.
Cet atelier va permettre de pouvoir convenir sur une position commune des actions à mettre en œuvre sur la période 2018-2020. « Le souhait que nous formulons c’est que ce cadre de coopération qui sera élaboré puisse tenir compte des chantiers du Plan national de Développement économique et social (PNDES) dans lequel sont présentés les axes d’interventions prioritaires du gouvernement, et aller dans le sens des reformes du changement qui sont amorcés par le gouvernement », a indiqué Pauline Zouré, Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de l’économie et des finances, chargé de l’aménagement du territoire.
Le gouvernement burkinabè a déjà défini les grandes lignes du Plan national de Développement économique et social (PNDES) et le SNU entend réorienter ses actions pour la mise en œuvre effective de ce plan de développement. Ce faisant, le SNU veut se focaliser sur toutes les vulnérabilités et inégalités qui peuvent perturber la mise en œuvre du PNDES afin que « personne ne soit laissé pour compte dans les réponses qui seront entreprises », Metsi Makhetha, coordonnatrice résidente du système des nations unies. Aussi, a-t-elle ajouté l’action de la théorie de changement, qui permet de se focaliser sur les actions qui doivent amener les acteurs du SNU aux effets multiplicateurs et qui change le visage et la qualité des populations.
A entendre la coordonnatrice du SNU, le présent atelier sera une étape qui va permettre de faire en sorte que le PNDES s’aligne et se projette dans un développement durable qui se focalise sur la qualité de vie et sur une croissance inclusive, ce qui va permettre l’exploitation et l’amélioration des conditions de vie avec une consommation et une production responsables, dans un cadre de gouvernance de qualité où les relations entre les gouvernants et les gouvernés sont en harmonie.
« Nous accompagnons la mise en œuvre du PNDES mais nous voulons que nos actions soient bien ciblées pour porter un effet multiplicateur », a relevé la coordonnatrice du SNU. Ainsi, tous les secteurs porteur de développement seront abordés au cours de ces 48 heures de travail en tenant compte de la nécessité de faire une transition démographique mais aussi de valoriser le pool de jeunes au SNU pour que ce développement soit inclusif, et puisse avoir de nouvelles ouvertures d’emplois décents.
Armand Kinda
Infowakat.net