La scène se déroule dans le quartier populaire de Wemtenga, à l’est de Ouagadougou. C’est là, dans la pénombre d’un motel communément appelé chambre de passe, que dame X et son compagnon n’ont eu la vie sauve que grâce à la célérité des riverains. En particulier les femmes, qui se sont immédiatement mobilisées et portées au secours de la malheureuse, pour couvrir sa tenue d’Eve et la mettre à l’abri de la furie vengeresse qui était à ses trousses. Et pour cause…
Ce soir-là, ou plutôt cette nuit-là, un couple arrive à moto et se présente séparément à l’entrée de l’auberge en question. L’homme et la femme sont alors accueillis à la réception et aussitôt introduits dans leur nid d’amour, après avoir payé et récupéré au passage, leur ticket pour le 7e ciel. Un ciel qui a failli malheureusement se transformer en enfer pour eux.
En effet à peine ont-ils été installés, qu’un 3e acteur surgit de la pénombre et fonce au niveau de la réception, solidement armé d’un coupe-coupe. Il exige alors qu’on lui présenta sur le champ, le couple qui venait de rentrer à l’instant. Sans doute mu par son expérience dans la gestion de ce genre de situations, le gérant comprend aussitôt que l’homme en question a probablement toutes les chances d’être le mari de la dame entrée quelques instants plutôt au bras de son jo bleck,, ou don juan si vous préférez.
S’engage aussitôt un vif échange entre les deux hommes tandis que le personnel de l’auberge s’empressait d’exfiltrer dame X par le mur d’enceinte de la bâtisse. Quant à l’autre, le présumé ‘’cocufieur’’, il n’eut que le temps de détaler à la première vitesse en laissant son engin sur place. Compte tenu de la situation, avait-il seulement le temps de songer à le récupérer ?
Jules SIMON
infowakat.net
