
L’UNDESA, département des affaires économiques et sociales des Nations unies, organise un atelier de formation de deux jours sur la contribution des jeunes à la consolidation de la paix et de la sécurité. La cérémonie d’ouverture est intervenue ce vendredi 9 mars dans la matinée à Ouagadougou.
Aujourd’hui, cela fait une semaine jour pour jour que des jeunes terroristes perpétraient une double attaque à Ouagadougou. Le présent atelier entre en droite ligne avec l’actualité burkinabè en abordant la consolidation de la paix par la participation de la jeunesse. Selon Alcinda Onwana, conseillère interrégionale au département des affaires économiques et sociales de l’ONU, le premier objectif est de renforcer les capacités des jeunes dans la société civile à travers différents ateliers de formation et d’autres activités. Le deuxième objectif est de travailler en collaborant avec le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle (MJFIP), sur des politiques nationales de jeunesse qui répondent aux « défis et besoins dans le cadre de la paix et de la sécurité ».
Pour elle, l’atelier est interactif dans la mesure où en plus de « donner des outils aux jeunes », il s’agira d’échanges bilatéraux. « Les jeunes nous guideront en exprimant leurs besoins. On aura des sessions d’échanges et des sessions interactives où les jeunes pourront présenter des cas concrets. Aussi allons-nous voir comment les jeunes doivent utiliser de façon responsable les réseaux sociaux », explique-t-elle.
Pour finir, Alcinda Onwana souhaite que les jeunes prennent conscience que leur voix est entendue et que le développement de leur pays dépend d’eux. Il faut qu’ils sachent qu’ils « ont un rôle très important à jouer », conclue-t-elle.
Le SG du MJFIP lui, salue l’initiative de l’UNDESA qui, de son avis, arrive à point nommé. Il rassure également de l’adhésion du ministère à ladite initiative car souligne-t-il, « on ne peut parler d’avenir sans parler de sécurité ». Poursuivant, il estime que l’importance accordée à la jeunesse doit se traduire par des actions concrètes. Dans cette optique, il promet au nom du ministère, d’apporter sa contribution à chaque fois que nécessaire. En outre, il souhaite l’implication des jeunes car les actions des autorités pour celle-ci seront vaines si elle ne s’implique pas.
Arthur Zongo
infowakat.net