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Politique : L’opposition affiliée au CFOP dénonce une ‹‹distribution sélective›› de CNIB par l’ONI

L’opposition politique a animé le point de presse au CFOP le mardi 02 juin 2020. Au cours des échanges, dirigés conjointement par le Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso et le parti de la Convergence de l’Espoir, les deux partis ont fait un ‹‹ Come back›› sur les décisions prises dans le secteur de l’enseignement sur la délivrance des CNIB dans le cadre de l’enrôlement des électeurs.

Les partis de l’opposition, tout en condamnant ‹‹la barbarie terroriste qui coûte des milliers de vies d’innocents›› déplorent l’aggravation de la crise sécuritaire du pays. L’exemple des attaques terroristes ayant fait 50 victimes a été brandi par ceux-ci. Ils accusent le régime en place de se préoccuper de ‹‹ piller le maximum de richesse›› du pays. ‹‹ C’est clair, le MPP est un frein à la victoire du Burkina Faso contre ses ennemis. C’est pourquoi les Burkinabè doivent avoir l’audace de le sanctionner aux élections prochaines…›› a affirmé le Dr Jean-Hubert Bazié.

Entamé depuis un certain temps, l’opération de délivrance de la carte nationale d’identité burkinabé (CNIB) a connu une rupture à cause de la Covid19. Mais depuis le 08 mai 2020 passé la commission électorale nationale indépendante (CENI) a repris l’enrôlement des électeurs. L’opposition voit en cela une ‹‹distribution sélective›› de CNIB par l’ONI, assimilable à de la manipulation pour empêcher le vote de certains. ‹‹ Par exemple, à Garango dans le Boulgou, une dizaine de CNIB de personnes affichaient des données de personnes résidant à Pouytenga. D’autre CNIB établies, n’apparaissaient pas dans la base de données de l’ONI. En outre, dans plusieurs provinces, des CNIB établies depuis des mois pour des personnes et des groupes réputés proches de l’opposition sont bloqués›› affirme l’opposition, qui ne pense pas que cela puisse être assimilé à des insuffisances techniques.

Par ailleurs elle met en garde le directeur général de l’ONI

L’opposition pointe du doigt la décision du gouvernement sur la reprise des cours et le calendrier des examens. Selon Jean-Hubert Bazié, cette décision a été prise sans concertation sincère avec les acteurs concernés, ce qui a valu le départ de quatre syndicat au cours du dialogue du gouvernement avec les syndicats. ‹‹ Cela peut se comprendre dans la mesure où le gouvernement a coupé et suspendu illégalement des salaires d’enseignements tout en refusant de respecter les accords qu’il a conclus avec ces mêmes syndicats›› a-t-il expliqué.

L’opposition demande aussi au gouvernement d’apporter des précisions sur ce qu’il prévoit pour les élèves des zones attaquées, et les déplacés internes.

Alex SOME
Stagiaire
Infowakat.net

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