Le parti de l’UPC, à travers son candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain, a procédé à la présentation de son programme de société ce jeudi 05 novembre dans la capitale Burkinabé devant les journalistes et quelques militants du parti.
C’est au cours d’une conférence de presse que le candidat Zephirin Diabré a étalé son projet de société. Ce programme de société qui s’intitule « un nouveau départ pour sauver le Burkina Faso » est construit, selon son géniteur autour d’un programme de développement en vue d’apporter un vrai changement qualitatif en réponse aux aspirations du peuple Burkinabé. Ce projet se repose selon M. Diabré sur une vision forte, dont l’un des éléments cardinaux est le « Burkind’lim ». Ce nouveau concept est sa philosophie nationale de gouvernance du pays, qu’il propose comme le creuset des valeurs, socle de l’identité collective et boussole de tout développement.
Ce projet comporte cent (100) propositions fortes qui s’articule en extrait, autour des priorités urgentes et qui assaillent les citoyens Burkinabé. Ce programme évoque aussi les piliers de la prospérité nationale que le candidat entend actionner. Il s’agit entre autres de l’agriculture, l’élevage, l’environnement, les mines, l’industrie, les infrastructures résilientes et le désenclavement du pays. Le commerce et l’artisanat, la culture et le tourisme, les technologies de l’information et de la Communication, le sport et les loisirs, la diplomatie de développement et le concours de la diaspora au développement du pays occupent une place prépondérante dans son projet société.
Ce programme qui est fondé sur une analyse des réalités du Burkina est évalué financièrement. Le coût global du programme de l’UPC est estimé à 17 995, 23 milliards de F CFA pour les cinq années de mise œuvre. Pour financer ce projet, Zephirin Diabré compte s’appuyer sur un effort exceptionnel de mobilisation des ressources propres du pays, principalement les recettes fiscales tout en veillant à maintenir la pression fiscale autour de 20% en moyenne.
Pour lui, c’est une condition sine qua non pour développer l’économie du pays et réduire considérablement la pauvreté par création d’emplois décents. Les hommes de médias n’ont pas été avares en question pour des éclaircissements liés au contenu du programme.
Le candidat Diabré, le Pr Idrissa Ouedraogo (enseignant à l’université de Ouagadougou) et Samandé Naaba, principaux conférenciers du jours ont répondu favorablement aux préoccupations des journalistes.
Yussef SAID
Infowakat.net