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Procès des Ex-RSP : l’interrogatoire des accusés continue

Depuis le 6 janvier 2017, les ex-RSP poursuivis pour avoir tenté de muri un projet de libération des généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolet comparaissent devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Ce jour 9 janvier, c’est 8 accusés qui ont comparu devant le tribunal militaire, dont 1 civil.

Me Ollo Larousse Hien

C’est à 8h30 comme prévu que se sont poursuivis les auditions des Ex-RSP accusés d’avoir muri le projet de libération des généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolet. Comme les 18 autres qui étaient déjà passé à la barre,  les 8 accusés qui ont comparu ce jour, ont aussi nié les faits qui leurs sont reprochés.

Et comme pour les autres accusés, les Procès-verbaux ne sont pas cohérents avec les déclarations qu’ils font devant le tribunal.

De leurs côtés, les avocats restent confiants. Selon Me Ollo Larousse Hien, avocat de la défense, les choses commencent à dessiner. Ainsi, il a fait remarquer que le parquet militaire n’a pas assez d’éléments contre leurs clients.

Par ailleurs, il a regretté la manière dont leurs clients ont été traités en enquête préliminaire. « La majeure partie des accusés disent qu’en enquête préliminaire, ils ont eu des problèmes avec les officiers de Police judiciaire (OPJ) », a-t-il regretté, avant d’ajouté que : « Certains sont venu dire qu’ils ont été menacé. Que s’ils s’amusent ils seront fusillées ».  En  cela, Me Ollo Larousse Hien a rappelé que : « il faut que nos OPJ apprennent que lorsqu’ils sont en face de quelqu’un qui est présumé innocent, leur travail, c’est de l’écouter tout simplement d’établir le PV et de rendre compte ». Ce qui, selon lui, explique pourquoi les déclarations devant le tribunal où ils sont plus libres, ne sont cohérentes avec le Procès-verbal.

Concernant les faits pour lesquels ils sont tous poursuivis, c’est-à-dire l’association de malfaiteurs, l’avocat de la défense a expliqué que : « tant qu’il n’y a pas une résolution criminelle arrêté de commun accord, il n’y a pas d’infraction ».

Un civil à la barre

Guira Sibiri Gilbert, conducteur de taxi-moto, puisque c’est de lui qu’il s’agit est poursuivi pour détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Appelé à la barre, Guira Sibiri Gilbert après avoir nié les accusations qui lui sont portés, dit détenir les armes de Ladji. A l’entendre, il était au travail vers 18h, lorsqu’il a reçu un coup de fil l’invitant à venir chez Ladji, car on aurait besoin de lui. Arrivé chez ce dernier, il lui tendu un sac bien nouer d’aller cacher chez lui. A l’en croire, vivant dans une des cours de Ladji, il ne pouvait qu’exécuter ses ordres. Ainsi, Guira Sibiri Gilbert a informé être allé camoufler le sac dans un trou qui est dans sa cour comme Ladji l’avait indiqué, sans savoir ce que contenait le fameux sac. Il a, à la suite de ses propos juré que ce n’est que lorsqu’il a été incarcéré, qu’il a su qu’il y’avait des armes dans ce sac.

Demain 10 décembre, comparaitront les 3 préjugés cerveaux du projet d’attaque que sont les soldats Ouédraogo Madi et Zallé Mahamadi et le marabout du groupe, surnommé Ladji.

Nadège Compaoré

Infowakat.net

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