Dans son intervention au cours de l’interrogatoire de l’accusé, le parquet a dans un premier temps blâmé Nabonswende sur sa rétractation dans sa tanière jusqu’àu lendemain. Il s’agit d’un acte qui selon le parquet n’est pas un bon comportement de militaire. « Il n’y a pas de logique dans ce que vous dires; en temps que militaire vous aurez du quitter votre position pour vous protéger » a affirmé le procureure militaire.
Pour sa part, suite à cette affirmation, Nabonswende Ouedraogo a tenu mordicus a dire que s’était leur décision de rester dans leur trou.
Le parquet relève toujours que les déclarations de Nabonswende et les précédents accusés sont contradictoires les unes des autres. « Les affirmations de Nabonswende et celles de Idrissa Sawadogo sont diamétralement opposées ».
L’avocat de l’accusé, maître Sombié, en réponse aux notifications du parquet et de la partie civile, selon laquelle il était présent au cours de l’interrogatoire de son client par le juge d’instruction, alors que ce dernier nie certaines affirmations répond : « la présence de l’avocat de la défense n’est pas gage de verité» a t’il dit en précisant que les lois au Burkina n’autorisent pas les avocats à souffler des mots à leurs clients au cours de l’audition d’instruction. «La défense des accusés ! C’est ce que je sais faire de mieux ! ».
Au terme de son audition, Nabonswende Ouedraogo dit avoir la conscience tranquille car il n’a rien fait! Ce qui met un terme à son interrogatoire.
L’audience se poursuit avec l’interrogatoire de e l’accusé Bossobè Traoré.
Alex SOME
Infowakat.net
