Pierre Ouédraogo était le secrétaire national des Comités de défense de la révolution à l’époque a indiqué des discriminants des éléments de CNR avaient été partagés dans la capitale par des motards.
Il affirme qu’il a été reçu par le capitaine Blaise Compaoré le 16 Octobre 1987 dans une salle ou il y avait des cartes d’identités ensanglantées des victimes du coup d’Etat. « Il m’a dit que c’était accidentel et qu’il s’agissait d’une arrestation. Je lui ai demandé pourquoi on insulte Thomas Sankara au niveau de la radio. Il m’a dit qu’il n’a pas écouté. Et je lui ai dit que je souhaitais plus faire partie de ce mouvement », a confié le colonel Pierre Ouédraogo.
Youssouf KABDAOGO
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