Président de la Republika Srpska durant la guerre de Bosnie, inculpé par le TPIY en 1995, finalement arrêté à Belgrade en juillet 2008, Radovan Karadzic était inculpé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crime de génocide pour le cas spécifique du massacre de Srebrenica, en juillet 1995. L’enjeu ce de procès était essentiel : Karadzic n’était pas un chef de guerre, mais l’instigateur du nettoyage ethnique pratiqué par les milices serbes de Bosnie. Le procès de Slobodan Milosevic ayant été interrompu par le décès de l’accusé, en mars 2006, Karadzic devient le premier responsable politique reconnu coupable de génocide depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.