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Réconciliation nationale : la CCP invite Salifou Diallo à se mettre au dessus de la mêlée afin d’inscrire toutes les sensibilités du parlement Burkinabè au cœur de la réconciliation

Le Burkina Faso est empêtré dans un imbroglio politique, économique et social. La relance du pays sur les rails du développement est plombée par de récurrentes crises. Le front politique, économique et social est en ébullition permanente. Le saint débat qui caractérise les démocraties en construction comme la nôtre est totalement biaisé. La majorité au pouvoir et l’opposition sont à couteaux tiré, la société civile est engluée dans une guerre rangée, le gouvernement et les organisations syndicales peinent à s’entendre autour d’une table de dialogue et l’incivisme à désormais pion sur rue au Burkina Faso avec acuité. La crise de confiance entre gouvernants et gouvernés a atteint un seuil record. Et ce tableau sombre est couronné par un lourd passif judicaire depuis l’avènement de notre pays à l’indépendance jusqu’aujourd’hui.

La dernière solution proposée par le pouvoir exécutif pour amener les Burkinabè à se parler et à crever tous les abcès date de la récente et tumultueuse transition politique avec la mise en place du haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). L’espoir suscité par le HCRUN a vite fait de s’étioler avec la mise sous lumière de véritables contradictions internes au sein de cette structure. Nul besoin d’affirmer que le HCRUN est en passe de mourir de sa belle mort. Cette situation alarmante interpelle et inquiète au plus haut niveau car elle instaure un climat délétère non propice à la paix et au développement du pays.

Il est indéniable que le tire soit vite rectifié au niveau du HCRUN du point de vue de sa composition et de ses attributions. Il doit être cette structure qui devrait réunir dans sa forme nouvelle les véritables représentants des forces vives du Burkina Faso afin que son impartialité ne soit nullement mise en cause. Le socle de cette dynamique doit reposer sur la quête de la réconciliation nationale sans toutefois être une prime à l’impunité. Des pays ayant connu une fracture profonde et plus douloureux que la nôtre comme le Rwanda et l’Afrique l’ont savamment réussi. Le Burkina Faso peut donc bien réussir l’union de ses fils et filles autour de cette cause commune. Pour acter une telle réussite, le pouvoir en place se doit de se situer au dessus de la mêlée en créant un cadre de confiance nécessaire pour conduire une telle entreprise. Le parlement, émanation de la volonté populaire, devrait jouer un rôle capital dans le processus inclusif de réconciliation nationale souhaité. La CCP invite de ce fait le premier responsable de la représenté nationale, l’honorable Salif Diallo à s’approprier cette dynamique afin d’inscrire toutes les sensibilités du parlement Burkinabè au cœur de la réconciliation nationale.

La situation politique, économique et sociale délétère du pays exige de l’ensemble des citoyens Burkinabè le dépassement de soit et de mettre de côté les intérêts individuels pour converger vers un destin commun. Seule la réconciliation nationale, gage du retour d’un climat de paix indispensable permettra la relance de notre pays sur les chantiers du développement.
Pour le Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP)

SO Ousmane
(PRESIDENT)

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