La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) s’est exprimée sur la réconciliation nationale ce 12 mars 2021. La conférence était avait pour thème « La réconciliation nationale au Burkina Faso : un point de non-retour ». Les membres fondateurs de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) est convaincu qu’il faut passer par la justice traditionnelle pour accéder à la réconciliation.
Les membres fondateurs qui sont L’UNDD, le Faso Autrement et le RSR pensent que le président doit accélérer le processus de réconciliation parce qu’il a promis qu’en 6 mois tous les exilés allaient rentrer. <<Trois mois sont passés et rien de concret>>, indique Ablassé Ouedraogo.
Pour le président de » le Faso Autrement », il y a déjà un travail d’écoute qui est déjà fait, il faut maintenant convoquer le forum pour la réconciliation nationale.
la CODER pense que cette réconciliation ne peut aboutir que si elle ne passe par la justice traditionnelle. « La justice transitionnelle au contraire de la justice classique permet d’éviter, à la fin d’un procès, qu’il y ait un mécontent. Tout le monde y sort gagnant. Donc tous les dossiers que nous avons sous la main en instance, si nous devons aller par la justice classique, il n’y aura jamais de réconciliation. Par rapport à ceux qui sont toujours dehors, ils doivent participer au processus de la réconciliation nationale. Ils doivent être là au forum. Ce sont des enfants de ce pays et ils ont travaillé pour ce pays », a indiqué Ablassé Ouédraogo.
Zéphirin Diabré disait lors d’une émission sur une chaîne de télévision, <<le véritable ministre de la réconciliation c’est le président du Faso>>. Ces propos selon Ablassé Ouédraogo se traduisent <<comme s’il était un robot et dès que le président appui le bouton il exécute. Et Cela peut être dangereux pour la réalité de la réconciliation>>.
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