L’UPC (Union pour le progrès et le changement) et l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain) ont conjointement animé une conférence de presse, au siège du parti du lion, le mercredi 29 mars 2017 afin de faire le point de la treizième Assemblée générale du Réseau libéral africain.
Cette treizième Assemblée générale du Réseau libéral africain s’est tenue à Naïrobi au Kenya du 22 au 25 mars 2017 sous le thème « Les libéraux en coopération : coalitions, négociations et collaboration démocratique ». Le réseau a entre autres pour objectif, de répandre les valeurs libérales sur le continent africain, encourager la solidarité entre les membres dans le but de les aider à arriver au pouvoir par des moyens démocratiques en leur permettant de renforcer leur appui, d’augmenter leur influence sur la politique et de mettre en œuvre des politiques libérales lorsqu’ils sont au gouvernement. L’UPC a été membre observateur du réseau et y a adhéré par la suite. Il en a résulté la nomination de Zéphirin Diabré, président de l’UPC en tant que vice-président chargé de la région Afrique de l’Ouest. Pour ce dernier, cette élection a été remportée grâce au concours des partis frères libéraux notamment celle de l’ADF/RDA dont le président a occupé cette fonction en 2012/2014. « Je m’attèle maintenant dans les tâches qui m’ont été confiées. Il s’agit de coordonner, d’animer et de faire grandir le réseau dans la sous-région. Je le ferai selon les méthodes que mon prédécesseur a utilisées en faisant en sorte qu’il ait une synergie d’action entre les différents partis se réclamant de cette obédience », a soutenu Zéphirin Diabré. Le vice-président chargé de la région Afrique de l’Ouest s’est réjoui de la présence de Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA et de la délégation de la CODER (Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale).
Deux partis politiques du Burkina Faso sont membres du Réseau libéral africain. Le vice-président chargé de la région Afrique de l’Ouest a l’espoir que ce nombre passera à trois puisque le Faso Autrement, parti du Dr Ablassé Ouédraogo a fait acte de candidature pour adhérer au réseau. L’UPC et l’ADF/RDA s’engage à le soutenir, à le parrainer et en faire en sorte que cette candidature soit acceptée. « Nous allons procéder à la mise en place d’un cadre de concertation des libéraux du Burkina parce que nous partageons cette même valeur et que ce cercle sera l’occasion de renforcer les liens entre nous mais aussi, de murir davantage des solutions consensuelles et communes que nous pouvons apporter comme propositions pour que notre pays aille de l’avant pour le bonheur des burkinabè », a ajouté Zéphirin Diabré.
Pour le président de l’ADF/RDA, par ailleurs président en charge de l’Afrique de l’Ouest du Réseau libéral africain en 2012/2014, lorsqu’il y a plusieurs partis d’un même pays dans le réseau, ces partis doivent travailler ensemble. « Nous ne sommes pas dans une concurrence. Quand nous organisons une activité libérale, c’est au nom de l’ensemble des partis libéraux de la zone que nous le faisons. Donc nous travaillons en synergie pour montrer que nous partageons un ensemble de valeur et c’est ainsi que nous allons continuer à travailler », a-t-il indiqué. C’est ainsi avec l’UPC et l’ADF/RDA et cela va se poursuivre avec les autres partis qui voudront intégrer le réseau. « Nous allons travailler à ce que la cohésion soit une réalité au sein de la famille libérale au Burkina Faso mais également au-delà du Burkina Faso et au niveau de l’Afrique de l’Ouest », a conclu Gilbert Noël Ouédraogo.
A noter que le Réseau libéral africain compte 53 membres provenant de 30 pays, ce qui fait de lui le plus grand réseau politique du continent, selon les conférenciers.
Bernadette DEMBELE, stagiaire
Infowakat.net
