L’Organisation des peuples africains section du Burkina Faso (OPA-BF) du Me Ambroise Farama, a élevé le ton ce samedi 28 novembre 2020 à Ouagadougou. Le candidat révolutionnaire qui occupe la dixième place à l’élection présidentielle du 22 novembre demande la démission de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au regard des défaillances dans l’organisation du double scrutin.
Si les autres candidats se sont succédés au quartier général du MPP pour féliciter Rock Kaboré pour sa réélection, Me Ambroise Farama ne l’a pas encore fait.
Il a obtenu 0,90% des voix et n’espère guère avoir un siège à la députation. Il digère mal les résultats donnés à l’issu des élections par la CENI. Or, il nourrissait l’ambition d’offrir au peuple Burkinabè la chance de voir mettre en œuvre son programme de gouvernance de rupture et de renaissance sur la voie du développement durable. Mais hélas ! Son rêve s’est brisé.
Et son changement tant attendu et espéré s’est estompé. Lui, comme tous les Burkinabè ont appris d’une soirée, la victoire de Rock Kaboré. Du coup, il pointe le doigt accusateur à la CENI. Pour lui, la CENI n’a pas été à la hauteur des attentes dans l’organisation des élections législatives et présidentielle.
Il fait ressortir des insuffisances tel que l’absence de certains documents du processus électoral. En outre, la suppression des bureaux de vote, la restriction de la liberté de certains candidats par des groupes d’autodéfenses et bien d’autres qu’il juge illégal.
Se basant sur ces manquements et insuffisances, il demande la démission de la CENI. Morceau choisi : « nous leur demandons en toute responsabilité, de démissionner afin qu’une nouvelle équipe crédible puisse être installée afin de préparer sans suspicion aucune, les élections municipales » a-t-il clamé.
Toutefois, il n’exclut pas travailler avec le futur président du Faso au besoin, pour l’intérêt national.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net