De retour de Dakar le président du Faso s’est exprimé face à la presse sur des sujets d’actualité Nationale. Il s’agit notamment du dossier Zida et de la récente visite d’une délégation conduite par le président de l’assemblée Nationale en Côte d’Ivoire.
Le général Zida est en désertion
Selon le Président du Faso, lors d’une discussion avec Zida avant son voyage au Canada, il aurait demandé à l’ancien premier ministre de rendre compte de sa gestion aussi bien de la primature que de la présidence avant le voyage. Ce dernier aurait insisté pour se rendre auprès de sa famille qu’il n’avait pas revue depuis longtemps. Ce faisant, une autorisation de deux (2) semaines lui a été accordé. Depuis le 19 févier donc, l’autorisation a expiré et le général Zida n’est toujours pas de retour.
Ya-t-il un ultimatum ?
« Nous n’avons pas d’ultimatum à donner, il y’a des règles primaires qui sont là et si elles ne sont pas respectées, nous sommes obligés de considérer cela comme une désertion en période de paix ; et nous assumerons notre responsabilité en la matière. » selon le président cela constitue un cas de manquement à l’autorité.
Récemment une lettre lui intiment l’ordre de rentrer au risque d’être considéré comme déserteur lui a été transmis à main propre par l’ambassadeur du Burkina au Canada. A cette lettre, Yacouba Isaac Zida a répondu en demandant que le statut d’évacué sanitaire lui soit accordé. Ce qui n’est pas possible dans la mesure où les règles en la matière ne sont pas respectées. « Il faut qu’il rentre s’expliquer et s’il faut que la justice s’en mêle elle s’en mêlera » foi du Président.
Quant à l’éventualité d’une demande de rapatriement du général déserteur par les autorités canadiennes, le chef de l’Etat, « nous n’en sommes pas là » déclare le chef de l’Etat.
De la visite de Salifou Diallo en cote d’ivoire
« Nous ne comptons pas sur la côte d’ivoire pour relancer l’économie du Burkina.» telle est la réponse du chef de l’Etat sur la récente visite Salifou Diallo en côte d’ivoire, où, il a demandé l’aide des autorités ivoiriennes pour relancer l’économie du Burkina. Selon lui, les deux (2) pays sont ensemble dans une économie intégrée qui commandent qu’ils puissent se soutenir mutuellement. Aussi selon lui, si le président de l’Assemblée nationale a conduit la mission, c’est en sa qualité de 2ème personnage du pays, mais aussi parce que le premier ministre avait d’autres occupations en ce moment.
Nadia Imane
infowakat.net
