Le service de chirurgie viscérale de l’hopital Yalgado Ouédraogo vient de rouvrir officiellement ses portes le 05 avril 2019, après plus d’un an d’arrêt de travail.
L’hopital Yalgado possède « 18 blocs opératoires » et contrairement à ce que les gens pensaient, tous n’étaient pas fermés. « Ce sont quelques blocs au niveau de la chirurgie viscérale qui étaient fermés pour cause de vieillissement de matériel » explique Constant DAHOUROU, directeur général de l’hôpital Yalgado.
Et si cela a pris tant de temps pour redémarrer le service c’est tout simplement parce qu’il fallait « prendre le temps pour avoir les équipements, et les bons ».
Trois choses ont été faites dans le cadre de cette réhabilitation. Dans un premier temps il y eu la désinfection du site, ensuite la réfection et enfin l’acquisition d’équipement.
Le service d’urologie a aussi concerné par cette opération. Ainsi la chirurgie urologique a aussi « repris du service en termes d’opération chirurgicales » précise le directeur général.
En terme d’investissement ce sont un peu plus de « 100 millions » qui ont été déborsés pour acquérir au moins « le matériel de base parce qu’il reste encore d’autres détails non moins importants à regeler » pour M. DAHOUROU.
Mais à en croire M. Maurice ZIDA, chef du service de chirurgie générale digestive « pour le moment il y a deux salles où on peut opérer les urgences ». Et depuis sa réouverture « nous avons reçu 117 patients et opéré 58 ». En ce qui concerne les malades « programmés » il y a encore « quelques petits problèmes, dont une fuite d’oxygène ».
La cérémonie d’ouverture a aussi été l’occasion pour le personnel de présenter les équipements en panne (dont certains sont pourtant neufs) ou en mauvais état. M. Robert KOURAMA, secrétaire général du ministère de la santé eassure que de « efforts ont été faits et continuent à être faits » pour doter l’hôpital de matériels adéquats.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net