Face à la presse ce vendredi 29 juillet 2022, le ministre du genre et de la famille a relevé, au cours du point de presse du commandement des opérations du théâtre national (COTN), que des femmes sont affiliées à des groupes armés. Une nouvelle réorientation de l’action des hommes armés qui suscitent une inquiétude. Nonobstant, la ministre informe que des mesures sont prises pour endiguer cettr nouvelle donne.
Selon des propos du ministre du genre et de la famille, le terrorisme serait en train de changer de facettes une fois de plus ; il s’agit de « la participation très remarquée et très active des femmes dans les activités et actions terroristes ». En effet de ses dires, des femmes auraient été aperçues aux côtés des terroristes, sur le terrain de combat, mais aussi dans les renseignements. « Il nous revient de façon récurrente que des femmes participent de plus en plus aux actions terroristes aux côtés des hommes. En effet, l’on observe qu’elles sont actives sur tout le spectre des activités terroristes : elles participent à la génération de combattants terroristes, au renseignement sur les activités des FDS, au soutien logistique des groupes » a-t-elle souligné.
Elle en veut pour preuve la participation de femmes à l’attaque de Barsalgho, en début juillet, et dans d’autres localités. « Lors de l’attaque du détachement de Barsalgho du 10 juillet 2022, l’on a observé des femmes haranguer les combattants terroristes pour les unes et attaquer des domiciles pour les autres armées terroristes, et enfin à l’action armée lors des attaques ». A-t-elle relevé en précisant qu’il ne s’agissait pas de la seule attaque dans laquelle des femmes ont été aperçues, marquant ainsi son inquiétude.
Toujours selon ses dires, son ministère est déjà à pied d’œuvre pour endiguer le phénomène, à travers l’intégration des femmes dans le comité de paix et de dialogue, afin d’exprimer leurs besoins pour leur permettre d’être des actrices de paix, « des faiseuses de paix ».
Elle a par ailleurs invité les femmes enrôlées au sein des groupes terroristes, à saisir « l’offre du dialogue » ou à se rendre « discrètement dans les détachements militaires », pour déposer les armes, afin de favoriser une meilleure réinsertion sociale.
Alex SOME
Infowakat.net
