La cérémonie de lancement du centre pour la gouvernance de l’eau et de l’environnement (CG2E) a eu lieu le mardi 3 mai à Ouagadougou. Le centre est créé à l’initiative des citoyens désireux d’apporter leur contribution à la levée des facteurs qui entrave le développement harmonieux des secteurs de l’eau et de l’environnement au Burkina Faso.
S’inscrivant dans le cadre institutionnel de développement durable, le centre pour la gouvernance de l’eau et de l’environnement (CG2E) s’est présenté officiellement au grand public le mardi 4 mai 2016 dans son centre de recherche sis à Ouaga 2000. C’était une opportunité pour les acteurs de présenter et de faire connaitre l’association aux instances de management général des secteurs cibles.
En effet, le CG2E est un centre indépendant d’analyse pour porter des avis, suggestions, plaidoyers et conseils aux décideurs et à l’ensemble des acteurs. Il regroupe des experts dans le domaine et se veut être une agence d’intermédiation sociale pouvant conduire des campagnes de sensibilisation et de formations citoyenne en accompagnement de la mise en œuvre des politiques et programmes des deux secteurs concernés.
Son président, Mamadou Lamine Kouaté a affirmé que le but premier du centre est de contribuer à la bonne gouvernance à travers les objectifs clairs de renforcement de la contribution citoyenne pour un développement résilient d’offre d’un cadre de réflexions, d’échanges et de propositions utiles à la promotion de bonne pratiques en matière de gouvernance de l’eau et de l’environnement, et enfin la promotion du droit à l’eau et à un environnement sain. Il a précisé que le CG2E est une association à caractère apolitique, laïc et à but non lucratif régie par la loi n°64/2015 portant liberté d’association.
Kouaté a souligné que la quête actuelle de la sécurité hydrique qui s’impose à l’humanité conforte la nécessité de s’engager sur une gouvernance de l’eau et de l’environnement appropriée efficiente, qui en est de toute évidence la clé de voûte. Il est admis selon lui que la sécurité hydrique conditionne toute les autres sécurités base de la vie sur terre, notamment la sécurité alimentaire, sanitaire, énergétique.
Le coût global pour le plan d’action 2016-2018 est de 480 millions de F CFA et priorisera 5axes tel que le renforcement des capacités humaines et matériels du centre ; le renforcement de la contribution citoyenne à la définition et à la mise en œuvre des politique publiques ; la contribution à la transparence, à l’efficience des politiques en matière de l’eau et de l’environnement; la mise en œuvre d’un programme de recherche développement pour l’innovation dans les domaines de l’eau et de l’environnement et promouvoir les évaluations indépendantes de performance des deux secteurs.
Bayala Marina
Infowakat.net