Les tensions entre le Mali et la France n’ont pas encore livré leurs verdicts. Selon les précisions de l’Elysée, la possibilité de retrait total en plus de la France, des différents partenaires européens de la force Takuba est de plus en plus envisagée. La question d’une possible collaboration de cette force d’avec les pays voisins au Mali n’est pas exclue.
« Là où les conditions ne sont pas réunies, il ne faut pas rester ». Ce sont là, les propos d’un diplomate français, relevé par la RFI. Le délai approximatif donné par l’Elysée pour quitter le Mali est de deux ou trois semaines.
La possibilité alors que les soldats basés au Mali dans les bases françaises de Menaka, Gossi ou Gao, aient pour nouvelle destination les pays voisins du Mali est fortement envisagée.
A noter que la ministre des armées, Florence Parly avait effectué une visite à Niamey, le mercredi 02 février 2022, d’où elle s’est entretenue avec le président Mohamed Bazoum sur « les options envisageables ».
Pour l’Elysée, si les forces militaires françaises restent toujours au Sahel, ce serait pour apporter une aide supplémentaire aux pays faisant face aux menaces terroristes, qui en formuleraient la demande. L’Elysée à par ailleurs précisé que la Côte d’Ivoire, le Togo et Bénin seraient « demandeurs d’un appui supplémentaire ».
« La réduction des effectifs au sol et le renforcement des opérations aériennes, à l’aide drones » sont entre autres les pistes d’adaptation pour la lutte contre le terrorisme au Sahel relevées.
Cependant, le sort des casques bleus n’a pas encore été résolu.
NBK
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