Lors de la séance spéciale de l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre Christophe Dabiré, après sa déclaration de politique générale s’est prêté aux questions des députés à l’hémicycle ce 04 février 2021. Les problèmes qui minent la société Burkinabé ont été renvoyés au Chef du gouvernement pour répondre aux attentes des populations.
En campant le décor, le Premier Ministre Christophe Dabiré a cerné le contexte problématique sur le plan sécuritaire caractérisé par la série des attaques terroristes. Sur ce point, le Premier Ministre souligne que son gouvernement est sur une ligne qui bouge et que des avancées sont perceptibles.
De son avis, la grande préoccupation des uns et des autres est celle des conditions des volontaires pour la défense de la partie. L’assemblée nationale avait voté une loi en la matière. Répondant à cette préoccupation, M.Dabiré affirme que son gouvernement est en train de faire une opérationnalisation allant dans ce sens.
Et cela demande une organisation nécessaire en vue d’apporter une réponse aux préoccupations qui sont les leurs. « Parfois ce sont des préoccupations qui ne sont pas prévues dans les textes que nous mêmes, nous avons adopté » a-t-il dit. Prenant en compte des réalités du terrain que vivent les VDP, il dit travailler pour estomper les difficultés de ces derniers afin qu’ils continuent d’apporter leur contribution à la sécurité nationale. Il a saisi de l’occasion pour leur traduire ses encouragements.
Pour ce qui concerne la sécurisation intérieure, à savoir la gendarmerie, les commissariats de police le premier ministre estime qu’aujourd’hui, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les acteurs doivent continuer à faire leur travail. » Nous prenons une décision au niveau national en disant que dans les zones à défis sécuritaire, nous allons être regardants sur les horaires du couvre-feu » a-t-il précisé abordant ce volet tout en précisant que les gouverneurs des régions concernées pourront également jouer leurs partitions.
Parlant des négociations éventuelles avec les personnes qui animent le terrorisme au Burkina Faso, Christophe Dabiré affirme que le Burkina n’est pas contre. » Alors, j’en profite pour dire que les négociations avec les terroristes, nous ne disons pas que le Burkina Faso est contre. Parce que, même les grands pays en sont arrivés à un moment donné, à s’asseoir sur la même table de négociation avec les terroristes. Si nous voulons sortir de cette situation comme disait quelqu’un, il faudra que l’on réfléchisse sur la possibilité, si nous connaissons de façon claire les responsables de la situation aujourd’hui que nous puissions engagé des discussions avec eux » a-t-il dit.
Les problèmes regroupant le domaine de la santé marqué par la maladie à coronavirus, de l’éducation, des infrastructures, de l’agriculture, de la culture, de l’emploi, du sport, et de l’économie ont été traités par le Chef du gouvernement. Il a assuré les réponses des députés sur les priorités du pays des hommes intègres via des explications.
Youssouf KABDAOGO
infowakat.net
