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Sécurité : Les ressortissants du Bam exigent la sécurisation de leur territoire

La situation sécuritaire délétère dans la province du Bam a conduit les ressortissants de 9 communes de cette province à se réunir pour former un mouvement dénommé Bam Faagré. Ce mouvement exige que des actions soient entreprises pour sortir la province du filet des terroristes.

La situation que vivent les populations du Bam est très dramatique, nous confie Boureima Nyampa, président du comité de pilotage du mouvement Bam Fangré.
« A ce jour, une partie importante du Bam (la rive droite du Lac Bam, le nord et le nord-ouest) est sous contrôle des groupes armés qui y effectuent permanemment des raids et décident de qui doit vivre ou mourir avec des exécutions ciblées », ajoute-t-il.

La province du Bam connait chaque jour des meurtres, de massacres de populations civiles et de FDS, de conquêtes territoriales, le déguerpissement et le déplacement forcés de milliers de populations errant dans leur propre pays comme une âme en peine.

Le mouvement Bam Faagré estime que seulement quatre communes des neuf que compte la province n’ont pas encore enregistrés d’attaques. Si aucune action n’est entreprise, ces quatre communes risquent de connaitre le même sort que les cinq autres qui sont à la merci des terroristes.

Sauver le Bam, une « revendication et non un cri de cœur »

« Certaines des communes du Bam sont devenues des sanctuaires de terroristes, et présentent des visages de danger permanent avec les risques d’attaques pour les autres. La stratégie des terroristes est connue et n’a jamais variée sans qu’on ne puisse pour autant déployer les moyens adéquats pour la contrer. Il s’agit d’affamer et d’assoiffer une localité en la harcelant par des attaques incessantes pour finir par l’épuiser et lui porter le coup de grâce », laisse entendre Boureima Nyampa, président du comité de pilotage du mouvement Bam Faagré.

Les ressortissants de la province du Bam ne comprennent pas le silence des autorités fasse aux différentes interventions qu’ils ont effectuées.

«Le sentiment des fils et filles du Bam aujourd’hui est que la province été abandonnée et se meurt et après la chute des villages qui ont beaucoup résisté à l’image de Namsiguia, Kanrgo pour ne citer que ceux-là, ce sentiment s’est légitimement renforcé», argue le président du comité de pilotage du mouvement Bam Faagré.

Pour le mouvement Bam Faagré, il faut « sauver le Bam et cela est une revendication et non plus un cri de cœur ».

Il propose donc que les communes qui ne sont pas encore envahit par les terroristes soient sécurisées. Le mouvement exige que les populations délogées des communes telles que Kanrgo, Namsiguia, Nasseré soient réinstallées ce que tous retournent dans leurs villages.

Les ressortissants du Bam revendiquent l’installation d’un détachement ou une base militaire dans la zone de l’arrière-pays du lac Bam et ce, dans les plus brefs délais.
Il faut également opérationnaliser la Brigade de gendarmerie de Zimtenga qui est construite mais non encore occupée.

Nafisiatou VEBAMA

Infowakat.net 

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