Onze policiers ont été tués sur l’axe Foubé-Barsalogho le lundi 21 juin dernier. Après cette attaque, notre confrère l’observateur Paalga relève que les terroristes réclameraient des rançons. Leur mode opératoire consiste à utiliser le numéro d’un policier tombé lors de l’embuscade pour contacter un membre de famille à qui, ils demandent le paiement d’une rançon afin de le libérer. Conversation !
En effet, la conversation entre un terroriste et un proche d’une victime de l’embuscade, rapporte l’observateur, n’a duré qu’une dizaine de minute. Au téléphone, le ravisseur échange en langue locale avec le proche de la victime, alors que ce dernier est cité parmi les 11 victimes de l’embuscade.
Le prétendu ravisseur demande juste au frère de l’otage de payer une rançon. Le frère de l’otage pour s’assurer que son frère est bel et bien vivant demande au ravisseur de le passer au téléphone. Une fois assuré, il dit être prêt à payer la rançon.
De conversation en conversation, le terroriste affirme que le frère de l’otage a été exécuté parce qu’il a pris les armes contre eux. Et au désespéré de lui répondre : « si vous l’avez tué, nous n’avons plus rien à nous dire ».
S’assurant que son frère est en vie, il a tenté une dernière fois à le parler mais sans succès. Il reçoit comme réponse : « vous ne le reverrez plus si ce n’est pas dans l’au-delà ».
Yussef SAID
Infowakat.net