« Ensemble pour le meilleur et le pire ». Cette phrase garde toujours son sens intrinsèque, quoique son application n’est pas toujours aisé. Pour vivre avec quelqu’un toute sa vie il faudrait être capable d’accepter celui-ci. Même si les opinions divergent, le moins que l’on puisse dire à en croire certains ouagalais, c’est que « tout est dans le comportement ».
C’est sûr, ce qui fait une bonne femme pour X ne l’est pas forcément pour Y.
Pour Traoré Souleymane, une bonne femme se résume à trois volets. D’abord le degré de compréhension mutuelle. Ensuite vient la maturité, car « si elle n’est pas prête pour une relation durable tous les efforts seront vains ». Et enfin il y a la question des parents. « Vu les diversités religieuses et culturelles qu’on rencontre » si la famille s’y oppose cela rendra les choses plus compliquées.
Moussa lui pense qu’ « une bonne femme est d’abord une femme issue d’une bonne famille ». Avant de s’engager avec une femme observer d’abord son environnement familial est très important.
« Avant de juger qu’une femme est bien, le comportement compte beaucoup ». Pas la beauté déclare M. Constant. Il ajoute par ailleurs qu’il faille s’assurer que ce « comportement soit le même dehors et dedans ». Si elle a un bon comportement, elle pourra être une bonne femme au foyer.
Le jeune Lewis est un vendeur de friperies au grand marché de Ouagadougou et pour lui , une bonne femme n’est pas seulement celle qui a un beau physique mais celle qui « honore ses parents et qui sera prête à honorer les miens ». Et comme « on ne vend pas la peau de l’ours sans l’avoir tuer » il suggère avant de prendre une femme de « vivre quelque temps de concubinage pour mieux couvrir dans tous ses aspects avant de parler de mariage ».
Ce ne sont là que quelques avis. Avant de passer la balle à la junte féminine pour qu’elle s’exprime, vous chers lecteurs, quels sont vos critères ?
Frédéric KAMBOU (stagiaire)
Infowakat.net