La 47e promotion de l’Ecole nationale de police a effectué sa sortie, le mardi 31 juillet 2018. Baptisé « Défis sécuritaire », la promotion qui comprend 1535 policiers va venir renforcer les capacités des forces de sécurité. La cérémonie est intervenue sous la présidence du ministre de la sécurité Clément P. Sawadogo en présence du Médiateur du Faso, Saran Séré Séremé, marraine.
Après 2 ans de formation à l’école nationale de police, la 47e promotion des élèves policiers a effectué officiellement sa sortie. Au total, 1535 policiers vont venir renforcer les capacités des forces de sécurité. Si 1535 élèves policiers ont été jugés dignes d’intégrer les rangs de la police, cinq élèves ont été recalés pour insuffisance de résultats, 3 élèves ont été exclus pour diverses raisons. Au cours de la formation, 3 élèves ont malheureusement perdu la vie. Au nombre des admis, on compte 1494 assistants de police nationale et 41 fonctionnaires de la police municipale.
Le directeur de l’Ecole nationale de Police, Sié Tiéfi Dabiré, l’Ecole a eu la noble mission d’inculquer durant deux ans de formation, les connaissances professionnelles nécessaires aux 1535 élèves sortant pour qu’ils puissent faire face aux différents fléaux tels que le terrorisme, le grand banditisme et les trafics de tout genre. A ce propos, il a rassuré la population que le Burkina Faso peut compter sur ces jeunes policiers pour renforcer la lutte engagée par leurs ainés contre l’insécurité dans toutes ses formes. Sié Tiéfi Dabiré a exhorté les nouveaux sortants à la prudence au professionnalisme.
La marraine, Saran Séré Séremé a tenu à exprimer sa profonde gratitude pour le choix porté sur sa personne. Elle a encouragé ses filleuls la loyauté. Pour elle, « ces élèves policiers doivent faire face aux valeurs de probité et d’éthique, ils doivent avoir beaucoup d’abnégation de les abordés, respecter la dignité humaine, avoir la force de lutter face à tous les épreuves ».
pPour sa part, le ministre de la Sécurité, P. Clément Sawadogo a tenu à encourager et féliciter l’ensemble du corps enseignant et des élèves policiers pour le travail abattu tout le long de cette formation. Sawadogo P. Clément, a affirmé « que dans un environnement complexe en pleine mutation, où de dangereux criminels vivent aux côtés des honnêtes citoyens, nous devons faire le pari de la formation, car elle reste l’arme la plus efficace pour forger le policier capable de vaincre le terrorisme et le grand banditisme ».
Minata ZERBO et Ousmane OUEDRAOGO (stagiaires)
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