Actualité

Suspension du Journal l’Evènement: Les organisations professionnelles fustigent l’attitude du CSC

Les Organisations professionnelles des médias ont fustigé jeudi, l’attitude du Conseil supérieur de la communication (CSC), suite à la suspension du journal l’Evènement, appelant à sa réorganisation et à son indépendance, a-t-on constaté.

«Nous sommes convaincus de la nécessité de repenser cette institution (Conseil supérieur de la communication) afin de lui donner toute la légitimité et la crédibilité indispensables à une régulation rigoureuse de l’information, sans passion, ni partialité encore moins sous influence extérieure», a indiqué le porte-parole de ces organisations, Boureima Ouédraogo selon AIB.

 

M. Ouédraogo qui s’exprimait au cours d’un point de presse a confié que constamment, «les décisions du CSC portent plus la marque d’influences extérieures que la conviction profonde du collège des conseillers ».

Il a préconisé l’ouverture de débats sur l’institution, son organisation, ses attributions et son fonctionnement.

 

«Nous souhaitons que la question du CSC fasse l’objet de débats constructifs aux cours des travaux de la commission constitutionnelle créée par le gouvernement et qui aura la charge de proposer la constitution de la VeRépublique», a-t-il dit.

Le 19 février 2016, le CSC a pris une décision suspendant le Bimensuel L’Evènement pour une période d’un mois suite à la publication d’un article paru le 10 février 2016 sur les poudrières du Burkina, lui reprochant d’avoir ‘’violé le secret militaire’’.

«Examinant donc cette plainte de l’Armée, le collège des conseillers a décidé de sanctionner le journal, sans même avoir pris la peine d’entendre ses premiers responsables», a poursuivi M. Ouédraogo.

 

Le 03 mars dernier, le tribunal administratif a statué et a ordonné le sursis à exécution du CSC, qui a immédiatement interjeté appel le lendemain.

Selon lui, «cette fatwa du CSC contre le journal l’Evènement, ressemble à un acharnement incompréhensible, d’autant plus que la démarche de médiation était en cours».

«Nous avons rencontré la haute hiérarchie de l’armée sur la question qui a promis de prendre l’initiative de faire adopter rapidement des textes d’application de la Loi N°051-2015/CNT, portant sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs afin de permettre une claire définition des informations classées secret-défense», a souligné Boureima Ouédraogo.

ARTICLES SIMILAIRES

Mali : Une hausse significative des dépenses militaires en 2023

INFOWAKAT

Accusation de massacre de civils par l’armée : le gouvernement burkinabè rejette cette allégation de human right watch

INFOWAKAT

Société : Un homme raconte comment sa mère a brûlé son visa et ruiné sa carrière de footballeur

INFOWAKAT

La Côte d’Ivoire annonce le rapatriement de 55 000 réfugiés burkinabè

INFOWAKAT

Conseil des ministres : la SONABHY, le BUMIGEB et le CCVA retirés de l’assiette de privatisation

INFOWAKAT

RN1 : 5 Camions renversés avec leurs cargaisons

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR