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symposium international de Ouagadougou: pour le renforcement de la culture de la paix au Burkina Faso et en Afrique par le dialogue des religions et des cultures.

Le symposium international de Ouagadougou sur le dialogue des religions et des cultures s’est ouvert ce vendredi 03 mars 2015 à la salle de fête de Ouaga 2000. Ce symposium se déroule du 03 au 07 mars 2017 sous le thème « Ensemble, mobilisons-nous pour faire du dialogue interculturel et interreligieux les fondements de la paix et du développement humain durable! ».

Alpha Barry, ministre de la coopération et des Burkinabè de l’exterieur

Le symposium international de Ouagadougou sur le dialogue des religions et des cultures est une initiative de Filippe Sawadogo et du Dr Lazare Ki-Zerbo pour le renforcement de la culture de la paix au Burkina Faso et en Afrique par le dialogue des religions et des cultures. Ce symposium est présidé par le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry. L’ouverture de ce symposium a connu la participation de plusieurs invités dont le président de la transition, Michel Kafando, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie, Mickaelle Jean, le président du conseil exécutif de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, le Dr Boubakar Doukouré.

A ceux-là s’ajoutent le président de la fondation pour l’étude, la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique, Me Halidou Ouédraogo, le médiateur du Faso, Alima Traoré, le médiatuer émérite honoraire de l’UEMOA, le Pr Albert Tevoedjeré, le directeur général adjoint de l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko, pour ne citer que ceux-là.

Pour l’un des initiateurs du symposium, le Dr Lazare Ki-Zerbo, 2 raisons ont conduit à l’organisation de ce symposium. A l’entendre, ce symposium est une manifestation qui devrait contribuer à l’enracinement de l’initiative africaine d’éducation au développement et à la paix par la dialogue interreligieux et interculturel lancée par le Pr Albert Tevoedjeré le 25 mai 2015 à Cotonou.

Et la 2nde raison, émane du fait qu’au regard du contexte sous régional et international, il est important, de nos jours, de consolider la cohésion sociale par ce type de mécanisme qui existe depuis fort longtemps dans nos sociétés. « C’est pour déclencher une dynamique de consolidation de la cohésion nationale et de la cohésion sociale parce que nous sommes un pays qui a toujours lutté avec brio contre les injustices, contre les dérives anti-démocratiques mais nous sommes aussi un peuple connu pour sa grande tolérance, le culte de la diversité sociale et culturelle. A cet effet, nous pouvons aussi nous mobiliser pour la paix, pour l’unité nationale en s’appuyant sur les sources et ressources endogènes de nos cultures et de notre patrimoine éthique, morale qui s’est consolidé au fil de l’histoire », a-t-il indiqué.

Une vue des partcipants au symposium international de Ouagadougou

Pour le Dr Lazare Ki-Zerbo, au vu du contexte actuel, il y a différents types de solutions face aux menaces. De ses propos, quand le conflit démarre, il y a des réponses qui relèvent de la sécurité et de la défense nationale. « Dieu merci, le pays n’est pas entièrement concerné par ces incursions qui sont très préoccupantes. Il faut aussi travailler en amont c’est-à-dire construire un socle citoyen basé sur le respect des diversités, le respect des différences, la cohabitation pacifique des différentes identités, ce sont les différents types de réponses. Et avec le symposium, nous sommes dans la prévention par la consolidation de la paix interconfessionnelle, de la paix des langues, de la paix des religions dans notre pays donc pour chaque type de situations, il faut créer des réponses adaptées », nous a-t-il fait savoir.

Selon le président de ce symposium, Alpha Barry, nous avons des valeurs qu’il faut exploiter et sur quoi, il faut miser pour dialoguer. Pour illustrer ces propos, il est revenu sur le dénouement de la crise entre les éléments du régiment de sécurité présidentiel (RSP) et les forces armées loyalistes chez le Moogho Naaba, chef traditionnel durant le coup d’Etat manqué de septembre 2016. « Nous attendons des propositions concrètes qui vont nous permettre de pouvoir mener des actions concrètes. Il faut savoir qu’il y a quelque chose qui se fait mais ce symposium devra nous donner d’autres pistes pour être encore plus concrets sur le terrain et pour apaiser de part et d’autre », a-t-il conclu.

Il reste à noter que lors de cette cérémonie d’ouverture, il y a eu la signature d’un manifeste pour l’éducation à la paix.

Bernadette DEMBELE, stagiaire

Infowakat.net

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