Le personnel du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) a initié un atelier de formation pour les Hommes de médias de sorte à leur permettre de mieux comprendre le CBC, son rôle et ses missions afin de relayer ces connaissances qui découleront de cet atelier à l’opinion nationale et internationale. Cet atelier a mobilisé plusieurs Hommes de médias ce mardi 23 mai 2017 dans les locaux du CBC, à Ouagadougou.
« Rôle et Missions du CBC dans un contexte de mutation du secteur des transports ». C’est sous ce thème que les formateurs (issus du personnel du CBC) ont étalé leurs communications. Cet atelier, à les en croire, a été initié dans le but de renforcer les capacités des Hommes de médias, dans la maitrise des activités du CBC en général. Mais de façon spécifique, les formateurs avaient pour mission de situer à la presse, la place et le rôle du CBC dans la chaine de transport international, de leur permettre de se familiariser avec les documents de suivi du trafic et de maitriser le fonctionnement général du CBC.
Des missions du CBC, le communicateur Boukary OUEDRAOGO, Directeur des systèmes d’information du CBC a fait comprendre que l’institution à laquelle il appartient « travail pour le chargeur », qu’est l’importateur et l’exportateur. A l’entendre, le CBC assiste le chargeur, travaille à la facilitation du transfert du trafic et « représente l’Etat » dans certaines activités qu’il mène à l’extérieur du Burkina Faso.
Ainsi, pour Ervé ILBOUDO, Directeur Général du CBC, « le CBC a pour mission d’accompagner les opérateurs économiques dans le domaine spécifique du transport international de leurs marchandises ».
De ces missions, il faut ajouter la défense des intérêts des chargeurs ; l’observatoire de la chaine des transports en termes d’information sur les pratiques, les coûts, les délais et la sécurité des opérations. Le CBC a également la mission de coordination, d’assistance, de facilitation des opérations. Il mène également des activités administratives de conseil et d’assistance.
Du contexte de mutation du secteur des transports, Ervé ILBOUDO a indiqué dans ce sens que les opérateurs économiques font leurs activités en prenant en compte tout ce qu’il y a comme facteur innovant dans le monde.
Créé en 1978 sous l’appellation du Conseil Voltaïque des Chargeurs, le CBC, à ses débuts, comptait 12 membres dont 8 représentants de l’Etat et 4 représentants des chargeurs. Il est représenté dans 4 pays que sont la Côte d’Ivoire à travers le port d’Abidjan, le Togo (Lomé), le Bénin (Cotonou) et le Ghana (Tema). Financé au départ par l’Etat, le CBC s’autofinance depuis 2012 avec un budget de financement qui se chiffre entre 2 et 3 milliards de F CFA par an.
De la vision du CBC, il faut noter que pour guider son développement d’ici à 2018, le conseil burkinabè des chargeurs a actualisé sa vision. Cette vision est d’ « être un acteur clé de la compétitivité et du développement de l’économie nationale, au service des chargeurs par l’optimisation de la chaine de transport et de la logistique », a révélé Boukary OUEDRAOGO.
Armand Kinda
Infowakat.net
