Le gouvernement tchadien a réagit aux accusations portées par des associations contre l’armée. Il s’agit de quatre organisations de défense des droits humains qui ont adressé un dossier au nouveau procureur de la CPI et lui demandent d’enquêter.
Ces dernières soutiennent des affirmation selon lesquelles l’armée tchadienne aurait commis des crimes de guerre contre la rébellion du Fact depuis un an ainsi que des crimes contre des civils après la mort d’Idriss Déby.
Selon Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, il s’agit d’une « tentative vaine de décrédibilisation ». « Nous sommes sereins, nous n’avons absolument rien à nous reprocher. »
Ce dernier affirme que les autorités ont des preuves incriminant, au contraire, les rebelles du Fact. « Nous préparons un dossier solide pour montrer que ce sont les éléments terroristes qui ont agressé le pays qui se sont rendus coupables de crimes de guerre. Nous avons des preuves, des conversations que nous avons interceptées qui montrent que des prisonniers militaires tchadiens ont été exécutés par les bandes armées. »
Fariska Barsan
İnfowakat.net