La commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) organise du 21 au 23 septembre 2016 à Ouagadougou, une réunion de ses experts et de ses ministres chargés de la communication, des télécommunications et des techniques de l’information et de la communication sur la transition de l’analogique, au numérique pour la télévision.
C’est depuis 2006 qu’a été signé l’accord portant transition des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à la Télévision numérique de terre (TNT). Et ce n’est qu’en 2012, que la commission de l’UEMOA sera touchée pour la mise en œuvre de ce projet. La date butoir étant prévu pour le 17 juin 2015, par l’Union internationale des télécommunications (UIT), fort est de
constater qu’une année après, aucun des pays de l’espace communautaire, n’a déjà entamé le processus.
C’est au regard de ce constat que la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) réuni ses experts et ministres chargés de la communication, des télécommunications et des TIC, du 21 au 23 septembre 2016, à Ouagadougou.
A en croire le directeur par intérim du Département de développement de l’entreprise, de l’énergie et du tourisme (DDET), Koffi N’Goyet, il s’agira au cours de cette réunion, 6e du genre, de faire le point sur les chantiers et de trouver des solutions idoines permettant d’achever ce processus. De ce fait, a-t-il indiqué qu’ils examineront avec beaucoup de rigueur, le rapport avant de proposer des solutions réalistes pour l’achèvement rapide la transition numérique dans les Etats membres.
De ce fait, Abossé Akué-Kpakpo, expert TIC, a expliqué qu’au cours de cette réunion, ils s’inspireront de l’exemple des pays déjà avancés dans le processus afin d’aider les autres à aller rapidement vers le processus.
Cependant, il a expliqué que c’est le processus long et complexe et les gros moyens financiers que nécessite le processus, qui ralentissent la mise en œuvre du TNT.
Ainsi, a-t-il indiqué : « que si tout va bien, d’ici l’année prochaine, à pareille moment, qu’au moins 1 ou 2 pays pourront émettre en numérique ».
Nadège Compaoré
Infowakat.net