L’union pour le progrès et le changement (UPC) a dans un communiqué daté du 3 avril 2019 donné sa lecture sur les évènements dramatiques survenus à Zoaga et Arbinda.
Selon Rabi YAMEOGO, secrétaire général national de l’UPC, c’est « une profonde consternation doublée d’un sentiment de révolte » qui se dégage à la lecture de ces drames.
Et pour résoudre le problème « le Gouvernement entonne toujours les mêmes chansons : production de communiqués laconiques, visite aux sinistrés, dons de vivres » déplore l’UPC.
« Si les auteurs des massacres de Yirgou avaient été arrêtés et punis à la hauteur de leur forfait, les affrontements d’Arbinda ne se seraient pas produits. De même, si le crime [Zoaga I] avait été puni, [Zoaga II] ne se serait pas produit » poursuit le secrétaire général.
D’ailleurs c’est le « laxisme et l’attentisme du pouvoir en place » qui sont la cause de ces drames. Il faut rendre justice, assurer la sécurité des personnes et des biens, et restaurer l’autorité de l’Etat.
L’union pour le changement et le changement « exige » donc du président des « actes forts » en vue de rétablir l’ordre et la justice.
la rédaction
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