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Vente de poisson à Ouagadougou : La rareté qui fait croitre le prix

La route de tanghin qui mène à tampouy, on voit depuis quelques années des commerçants qui s’adonnent à la vente du poisson frais et fumé. Mahamadi Soré est vendeur de poissons fumé et frais depuis 10 ans. Nous sommes allé a sa rencontre et il nous a parlé de son commerce.

« Le poisson du Burkina ne suffit pas parce qu’il est de bonne qualité » soutient Mahamadi SORE, pêcheur et vendeur de poisson

Mahamadi SORE vend des carpes des silures qui sont du Burkina (Sourou, Kompienga) et viennent aussi du Mali. Le métier de Mahamadi Soré n’est pas sans difficultés. « La difficulté que nous rencontrons dans ce domaine c’est que ce n’est pas tout le moment que l’on peut avoir le poisson  donc on a un problème de prix. Le prix du poisson n’est pas quelque chose qu’on peut fixer. Par exemple le poisson fumé y’a pas un prix fixe pour ça parce que ça dépend de l’arrivage ça dépend aussi de la qualité. Actuellement on est en difficulté parce qu’au Mali on ne peut plus avoir du bon poisson comme les djiguaiwale et les silures. Et si ça devient le Burkina Faso seul qui produit ça devient cher et on a un problème quant à la fixation des prix » souligne notre vendeur.

Et les prix varient de « 3500F à 4000F pour les silures et les carpes. Y’a le djiguaiwale dont le prix est actuellement à 5000F qui d’habitude était à 4000F mais comme on arrive plus à avoir pour le Mali on travaille avec ceux du Burkina » comme l’a si bien indiqué Mahamadi SORE.

A la question de savoir si le métier nourri son homme Mahamadi Soré comme tout commerçant répond : «  On ne peut rien dire c’est la vie, nous aussi on se débrouille dans ça. On se plaint pas du tout parce que dans la vie il ne faut jamais se plaindre à Dieu quand toi-même tu peux réagir donc on remercie DIEU pour son soutien ».

Notre commerçant n’a pas manqué d’adresser un mot à l’endroit des autorités du pays, a qui il demande plus de regard. « Si l’Etat peut voir de sorte que nous aussi on gagne une petite place pour rendre nos activités plus nourrissant, ça allait nous arranger. Nous sommes plus de 20 personnes a être alignées ici. Ce sont des pères de familles et c’est difficile » a suggéré ce pêcheur et vendeur de poisson.

La vente du poisson c’est un métier que Mr Mahamadi Soré ne pense pas abandonner un jour et espère qu’avec l’aide des autorités le meilleurs viendra.

Laure NANA

infowakat.net

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