Ce vendredi 3 juin 2016 a eu lieu à Ouagadougou la cérémonie officielle de lancement des appelés de la première vague de volontaires nationaux recrutés au titre de l’année 2016.
Depuis sa création en 2006, le groupement d’intérêt public programme national de volontariat au Burkina(G.I.P-PNVB) n’a de cesse contribuer à la formation des jeunes volontaires.
De 2009 à 2015 se sont plus de 26000 volontaires qui ont été déployés sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué le secrétaire général du ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle Brice Noël Yogo.
Le volontariat étant destiné aux jeunes, il a aussi précisé que « toute prise de décision doit inclure la jeunesse car tenir compte de la jeunesse c’est prévoir un avenir certain pour notre pays et le volontariat bénéficie du soutien des plus hautes autorités du pays.» cette formation est apprécié à sa juste valeur par le secrétaire général qui trouve qu’elle améliore la qualité des volontaires en leur inculquant des qualités de citoyenneté, de solidarité tout en faisant d’eux des acteurs de paix.
Selon directeur général du G.I.P-PNVB Didier Calixte Sou, chaque volontaire doit être formé notamment dans les valeurs du volontariat parce que c’est un engagement où il n’y a pas de privilège ; ce qui est d’ailleurs une prescription légale. Il a aussi ajouté que : « C’est l’occasion d’inculquer aux volontaires un certain nombre de valeurs, de les former également sur le civisme pour qu’ils puissent être des vecteurs de paix et solidarité au sein même des structures dans lesquelles ils mèneront leur mission de volontariat mais également auprès de leur communauté.»
Au G.I.P-PNVB l’on pense à l’après volontariat. A cet effet et toujours selon le premier responsable de la structure les volontaires reçoivent des formations sur les opportunités d’insertion socioprofessionnelle pour leur dire qu’ils ont des compétences à apporter ; pour créer aussi des emplois.
Après leur formation, les volontaires sont envoyés dans l’administration publique et dans les services déconcentrés de l’Etat. Sur une demande de ces structures estimées à 3300 volontaires, seulement 500 seront formés et déployés. Une situation due à l’insuffisance des ressources.
Daouda DIOMANDE(stagiaire)
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