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11 décembre à Banfora: Le « paysan noir » souffle 60 ans de bougies

Cette année, la ville choisie par les autorités Burkinabè pour la commémoration tournante de la célébration de la fête de l’indépendance couramment appelée le 11 décembre est Banfora ou la « Cité du paysan noir ». Le but est de renforcer la cohésion nationale et l’esprit des célébrations tournantes. Le thème choisi est d’actualité : « Cohésion nationale et engagement pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et du COVID-19 ». L’événement phare est le défilé militaire.

Le pays des hommes intègres célèbre chaque année de façon tournante dans les chefs-lieux de région, les festivités du 11 décembre. Date commémorative de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté. Cette année les autorités du pays ont décidé de la célébration tournante de cette fête à Banfora. Le but est de pouvoir réaliser tant soit peu, un développement harmonieux. Banfora, est la ville qui abrite la 60ème édition de la fête nationale. La célébration tournante date de 2007.

L’objectif de cette option est d’offrir l’opportunité de promouvoir et de soutenir les potentialités des différentes régions du Burkina tout en profitant d’une circonstance majeure pour affirmer notre identité en tant qu’État souverain et inviter les populations à une introspection collective sur notre vivre ensemble. Aussi, c’est une aubaine pour offrir une visibilité à la région qui l’abrite en termes d’infrastructures.

Cette année la « ville du paysan noir », étant à l’honneur, a bénéficié des infrastructures de belle facture. En tout cas, rien qu’à voir les images de ces quelques bâtisses sur les écrans, on peut dire que cette partie du Burkina a gagné. Mais, les images ne déterminent pas forcement la qualité de ces ouvrages offertes. Reste à savoir si les entreprises pour qui, les travaux ont été confiées l’ont réalisé en suivant les normes y relatives. Au niveau de la voirie dans le cadre du 11 décembre 2020, on parle de 8 kilomètres qui restent à bitumer. Tout compte fait, beaucoup de chantiers inachevés, il n’en manquera pas.

L’autre aspect du 11 décembre est la parade militaire avec le déploiement des artilleries lourdes. Depuis quelques années, le public Burkinabè n’a plus droit aux grands défilés militaires accompagnés de parades d’armements lourds et sophistiqués qui fascinent les populations et les rassurent par rapport à leur protection.

Cela a une raison valable. Les grandes parades militaires coûtent cher car il faut des semaines d’entraînement, ce qui exige une logistique relativement lourde et des ressources humaines à déployer longtemps hors des casernes. Avec l’insécurité qui fait sa loi au Burkina, il n’est pas prudent d’exposer au vue de tous les armes de combat dont le pays dispose. Cela éviterait que les groupes armés qui suivent également ces parades ne puissent diagnostiquer les caractéristiques de ces armes pour mieux se préparer pour attaquer les forces de défenses et de sécurité. C’est donc à juste titre que ces armes ne font plus partie de la parades.

Après Banfora, la prochaine ville hôte de la célébration tournante du 11 décembre est Ziniaré à 30 Kilomètres de la capitale Burkinabè.

Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net

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