Les 20, 21 et 22 juillet prochain, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) va ternir son 2e congrès ordinaire. A quelques 6 jours de l’évènement, le comité national d’organisation a échangé avec les hommes de média pour faire le point des préparatifs, le lundi 16 juillet 2018 au siège du parti à Ouagadougou.
Les 20, 21 et 22 juillet prochain, environ 5000 militants de l’UPC vont prendre d’assaut le Palais des sports de Ouagadougou pour prendre part au 2e congrès ordinaire du parti du Lion. Des 45 provinces du Burkina Faso et d’une quinzaine de de pays, où les militants sont organisés en fédération, les participants vont échanger autour du thème : « UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité ». Ce 2e congrès ordinaire sera également l’occasion pour le parti de procéder au renouvèlement des organes dirigeants du parti. A en croire Adama Sosso, président du comité national d’organisation et secrétaire général du parti, l’organisation, la structuration et l’administration du parti, les stratégies de recrutement de relais locaux, les stratégies de développement des partenariats et alliances et le financement du parti seront autant de question qui seront débattus à l’occasion du congrès. Actualité oblige, l’UPC va tracer des sillons pour répondre aux questions liées entre autres, aux problèmes sécuritaires, la grogne sociale, l’unité nationale et l’insécurité alimentaire.
Quid des frondeurs ?
Les frondeurs prendront-ils part à ce congrès ?
A en croire Adama Sosso, le congrès est ouvert à tous les militants. Du reste, a-t-il souligné la crise au sein du parti est derrière eux, car les militants eux même ont réglé la question en prenant l’engagement de remplacer toute personne qui quitterait le parti. Et si toutefois, Simboro et Cie quitte le parti, « leur départ ne va rien changer dans la mobilisation de notre parti », foi de Adama Sosso. Les frondeurs exigent des garanties quant à leur sécurité pour participer au congrès, comment le parti compte-t-il s’y prendre ? « Nous pensons que Simon (NDLR, ancien ministre de la sécurité) a déjà pris des disposition pour garantir leur sécurité en leur affectant des gardes de corps. La sécurité n’est pas assurée par l’UPC. La sécurité est assurée par des forces spéciales dans ce pays et nous faisons appel à ces forces spéciales pour assurer la sécurité de tous les participants au congrès », a fait savoir les conférenciers.
De l’accointance du parti avec le CDP
L’UPC a-t-il une accointance avec le CDP ? Sur le plan idéologique, le libéralisme prôné s’accommode-t-il avec la social-démocratie du CDP ? « L’UPC a une accointance avec le peuple burkinabè tout entier », réponse du secrétaire général du parti du Lion. « Ce qui nous intéresse, c’est de pouvoir travailler à ramener la cohésion au niveau notre pays », a-t-il ajouté. Pour lui, le parti travail au grand jour, « nous n’allons pas diaboliser le CDP dans la journée et courir pour voir les responsables du CDP la nuit. Si nous allons travailler avec le CDP, au moment opportun, le peuple le saura ». Pour les conférenciers du jour, c’est dans la logique de la réconciliation nationale que l’on voit l’UPC travailler avec le CDP, car, « on ne peut pas faire la réconciliation en diabolisant certains », ont-ils soutenu.
Selon Adama Sosso « l’ UPC reste et demeur la seule alternative crédible pour apporterla cohésion et la réconciliation nationale. »
G. Maurice Belemnaba
Infowakat.net
