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Burkina : La lettre de Monique Yéli Kam au Président de la transition

Exellence Monsieur le Président capitaine Ibrahim Traoré,

C’est pas que vous ne fournissez pas d’énormes sacrifices pour le bien du Faso. Mais, cela peut se révéler être une perte d’énergie quand certaines personnes s’adonnent, consciemment et en toute connaissance de cause, à saper tout simplement votre pouvoir en utilisant votre nom, à qui veut l’entendre, par des méthodes contraires à nos valeurs culturelles, à celles de la charte de la transition et à votre serment, au point de susciter des interrogations :

1. Les partisans de votre régime et les militaires du MPSRII, qu’est-ce que vous voulez construire pendant cette transition en permettant à vos soutiens, au quotidien, d’occuper l’espace public pour causer des menaces, des violentes, des diffamations, des injures vertes à l’encontre d’autres burkinabè ?

2. Quand pour vous défendre, Monsieur le président capitaine Ibrahim Traoré, sous votre silence protecteur, vos soutiens insultent une femme, une personnalité de renommée ex-candidate présidentielle, jusqu’à sa nudité, de surcroît votre aînée ?

Monsieur le président capitaine Ibrahim Traoré, en tant qu’africain, quels bénéfices, vous-même, vous comptez tirer en mesestimant toujours vos devanciers, vos aînés depuis vos premières rencontres jusqu’à la rencontre de Kaya, le 22 mars 2023 au point d’être ce modèle de mésestime qui inspire vos partisans ?

3. Vos experts et conseillers spéciaux, promoteurs de la nouvelle « Théorie de l’opinion dominante » imaginaire, voici les voix violentes dominantes depuis quelques mois au Burkina Faso. Quel est votre objectif ?

4. Le Burkina Faso est un bien commun et c’est la raison de votre présence à la tête de notre pays. Alors, comment permettre, pour des divergences d’opinions sur la gestion de la chose publique, des individus dans la rue, prétendent veiller toutes les nuits sur la sécurité présidentielle, et, évidemment s’arrogeant le « monopole de la force », déversent des insanités en présence de votre image de président sur des supports numériques, touchant à l’honneur de notre auguste institution, la Présidence que vous representez.

Il est évident que votre responsabilité personnelle se trouve interpellée. Monsieur le président capitaine Ibrahim TRAORÉ, qu’il vous plaise d’apaiser le climat social délétère au Faso, que votre nom ne soit plus inscrit sur des supports, ni prononcé aux fins de propagande, que des individus ne puissent réclamer veiller sur la sécurité de notre institution commune, la Présidence du Faso.

Constatez-en vous même, par l’une des nombreuses vidéos 👇, sans que cela ne puisse faire honneur à l’entendement humain, à votre honneur, au pays des Hommes intègres et en face du monde entier, ce monde dit de  » DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES ».

Yéli Monique KAM
La Yénnenga de l’Education
Présidente du MRB
Ex candidate à l’élection présidentielle de novembre 2020 Burkina Faso.

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1 commentaire

Yovis 6 avril 2023 at 9 h 17 min

Oui ce qu’elle dit est à considérer avec intelligence. Car si la guerre contre le terrorisme venait à prendre fin, c’est la guerre entre Burkinabè qui va s’enclencher si les autorités, notamment le président, n’y prennent garde.

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