Au cours d’un séminaire de 05 jours, du 25 au 29 avril 2016, la Fondation Hirondelle a outillé les journalistes des radios de quatre pays que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. Ce vendredi 29 avril, elle a procédé à la clôture de ses activités avec au compteur, la satisfaction de tous les participants.
Les couvertures médiatiques en Afriques pendant les périodes électorales sont entachées de difficultés mais les initiatives pour les réussir ne manquent pas. Le thème : « Rôle des radios dans les processus électoraux en Afrique Sahélienne : Atelier régional d’échange d’expériences et d’acquisition d’expériences » n’est pas en reste dans cette démarche.
C’est dans cette optique que la Fondation Hirondelle a décidé par le biais d’un séminaire de formation qu’elle a initié, du 25 au 29 avril 2016 à Ouagadougou, de former les journalistes des radios pour que les élections à venir soient un succès dans tous les pays participants.
12 journalistes venus du Tchad, du Burkina Faso, du Niger et du Mali ont été formés sur le traitement des informations et ce avant, pendant et après les échéances électorales. « Les élections se préparent en avance et non dans l’immédiat », soutient Yves Laplume expert journaliste et formateur à la Fondation Hirondelle. Pour ce faire, explique-t-il, « les journalistes ont été dotés d’outils nouveaux qui leurs permettront d’être plus performant et utiles aux prochaines élections ». Ce séminaire de formation a été donc un « cadre d’échange et de partage d’expériences car tous les pays participant à ce séminaire ont connus des élections plus ou moins sensibles où le journaliste était au centre de tout », renchérit Xavier Sawadogo, participant et journaliste à la Radio nationale.
« C’est la radio qui est le media le plus adapté à la couverture des élections », selon Yves Laplume car « elle est un médium de proximité, un médium extrêmement populaire » dont son information est accessible à toutes les strates sociales. De ce fait, dirons-nous que la radio joue un rôle essentiel dans le processus électoral et elle reste cependant « un outil extraordinaire pour un débat démocratique », selon Yves Laplume. Ainsi, s’exclame-t-il, « La radio est la reine des médias dans vos pays ».
Armand Kinda
Infowakat.net