La fête nationale bat son plein à Kaya cette année. Depuis le 4 décembre passé, des participants venus de diverses régions du pays, entendent apporter leur contribution pour la réussite de cet évènement. Les participants (commerçants) postés sous les différents stands apprécient chacun selon son gain quotidien. Nous avons fait promener notre micro dans quelques stands où nous avons recueilli l’appréciation de plusieurs personnes. Nous vous proposons en substance leurs impressions.
Idrissa Sawadogo aide son père dans la vente des brochettes : « Nous sommes très heureux… »
Nous sommes très heureux de participer à cette foire pour le développement de notre région et de notre pays. La foire se passe très bien et les clients s’intéressent beaucoup aux brochettes. Que Dieu bénisse la fête et que cette fête s’achève avec satisfaction pour tous les participants.
Géneviève Kaboré/Kaboré, vendeuse de boisson : « Je projette participer aux prochaines autres foires du 11 décembre »
On a quitté Ouagadougou pour venir participer à cette foire et pour le moment on ne se plaint pas. Et même, malgré les 3 foires qui sont animées actuellement à Kaya, les clients viennent toujours bien et nous sommes très heureux. Vu ce qui se passe ici, je projette participer aux prochaines autres foires du 11 décembre. Mais il faut que les organisateurs revoient la sécurité car nos caisses de boisson se perdent facilement. Avant-hier il y avait un manque de 2 caisses de boisson. Hier j’ai trouvé qu’il y avait un manque d’une Caisse. Si vraiment on peut faire quelque chose pour renforcer la sécurité, ç’allait nous aider.
Gabriel Ouédraogo, Boucher à Kaya : « Le marché est bon chez nous »
Nous sommes très heureux de participer à la foire cette année à l’occasion de la fête nationale qui se passe dans notre région. Le marché est bon chez nous. Que Dieu fasse en sorte que tout se passe bien et chacun aura ce que Dieu le lui donnera.
Tasséré Tapsoba, vendeur de bijoux, « On rend grâce à Dieu pour le marché que nous gagnons ici »
On rend grâce à Dieu pour le marché que nous gagnons ici. Ça va pour le moment. Le problème que nous pouvons relever, c’est le nombre insuffisant de stands. Les commerçants ne savent pas où vendre leurs articles. Et quand tu t’installes dehors on vient ramasser tes affaires sous-prétexte que tu t’es installé de façon anarchique. Pour les prochaines fois il faut que l’on songe à augmenter le nombre de stands.
Daouda Ouédraogo, vendeur de vêtement : « Vraiment l’organisation a été mal faite »
Vraiment l’organisation a été mal faite. Les stands qu’on nous avait prévu ne répondent pas aux critères qu’on nous avait fait part. L’on nous a dit que les Stands coutaient 60 000F pour 4 mètres carrés. Mais nous avons trouvé le contraire. Au lieu de 4 mètres carrées, l’on a mis à notre disposition 2 mètres carrées. Autre problème qu’on peut souligner, il y a le manque d’arrosage des allées. Il n’y a pas de marché et la poussière couvre nos vêtements. Aussi, les organisateurs devraient-ils trouver des gens qui balaient chaque matin le site de la foire. Il faut prochainement trouver des organisateurs dignes de ce nom car nous rencontrons moult difficultés liées à la mauvaise organisation ici.
Awa Konaté est venu de Ouaga pour vendre ses œuvres d’art culinaire : « Il n’y a même pas de marché »
Vraiment c’est difficile. Il n’y a même pas de marché. Même pas un peu. Nous sommes là depuis 5 jours mais on n’a rien gagné. On a été découragé. Si les clients pouvaient venir prendre quelque chose ç’allait vraiment nous aider, sinon pour le moment ça ne va pas. Nous risquons de ne pas pouvoir gérer la location des stands.
Propos recueillis par Armand Kinda
Infowakat.net
