L’Office des Eglises Evangéliques (ODE) a organisé un atelier de formation aux journalistes le jeudi 22 décembre 2016. Cet atelier de formation a rassemblé plusieurs journalistes venus des quatre (4) coins du Burkina Faso. Il était question dans cet atelier, de former les journalistes sur la loi 012 portant « loi d’orientation relative à la prévention et à la gestion des risques, des crises humanitaires et des catastrophes ».
Depuis 2013, l’ODE et ses différents partenaires s’attèlent, à travers plusieurs initiatives, à la mobilisation autour de l’adoption d’une loi sur la prévention et la gestion des risques de catastrophe au Burkina Faso. L’ODE a mené plusieurs actions dans toutes les strates du pays dans le but de voler au secours des victimes de catastrophe ou de crises humanitaires. Le 22 avril 2014, l’ODE et ses partenaires ont obtenu l’adoption de cette loi.
La loi 012 est la loi portant « Loi d’orientation relative à la prévention et à la gestion des risques, des crises humanitaires et des catastrophes ». Cette loi contient 12 chapitres et 80 articles. A en croire le secrétaire exécutif de l’ODE, Pasteur Etienne Bazié, cet atelier permettra aux hommes de médias de mieux s’outiller pour informer convenablement les populations sur les différentes catastrophes qui surviendront dans la vie des populations. « Vous allez être porteur de ce message et vous êtes bien outillé pour apporter une certaine efficacité dans notre action », a-t-il souligné.
A titre de rappel, l’ODE et ses partenaires ont mis l’accent sur le plaidoyer pour la mise en œuvre effective de la loi afin de faciliter l’appropriation de ladite loi par les communautés à la base. Mais le constat est que l’appropriation de cette loi par les populations reste faible au niveau local et international, selon l’ODE. C’est dans l’optique de faciliter l’appropriation de cette loi par toutes les populations, que l’ODE a décidé d’outiller les journalistes par une formation leur permettant de mieux comprendre la loi et la transmettre à toutes les populations à travers leur canal d’information aux fins de prévention et de gestion des risques, des crises humanitaires et des catastrophes.
Selon le formateur Magistrat Manli Dieudonné Marie Désiré, l’objet de cet atelier reste le même tel que la souligné Etienne Bazié. Ainsi, il a été constaté qu’il y a des problèmes en matière de communication lorsque les catastrophes surviennent. L’on doit donc s’atteler à la gestion de la communication selon le formateur. Pour lui, l’information est capitale et nécessaire dans la gestion et prévention des crises et catastrophes. Cependant, pense-t-il que l’on doit adopter l’action de l’information préventive des populations aux fins de prévention des crises humanitaires et des risques de catastrophe. « La communication de crise doit refléter l’ampleur réelle de la catastrophe » a-t-il souligné avant de révéler que « le Burkina Faso est vulnérable aux catastrophe ». Pour lui, le Burkina Faso doit être doté d’un cadre juridique institutionnel global régissant les aspects de gestion de crise. La présente loi a prévu des procédures pour les informations préventives et pour les informations de crise, nous apprend-il. Le but est de « mettre fin à l’improvisation dans la prévention et la gestion des risques, crises humanitaires et de catastrophe mais aussi d’améliorer la prévention, la conduite des opérations de secours d’assistance et de rétablissement pour minimiser les impacts de ces phénomènes sur les populations et l’environnement », foi de Manli Dieudonné Marie Désiré. Il invite chacun à jouer sa partition pour pouvoir minimiser les dégâts en matière de gestion des catastrophes et des crises humanitaires.
Les échanges entre journalistes et formateur pendant la formation ont porté fruit car au sorti de la formation, les journalistes satisfaits de la formation qui a été livrée par le magistrat Manli Dieudonné Marie Désiré, ont apprécié ladite formation par des ovations bien nourries.
A.K
Infowakat.net
