Depuis que le procès au fond du putsch de septembre 2015 au Burkina Faso a été abordé, on se doutait bien que les différents acteurs se renverraient constamment la balle des responsabilités. Et c’est bien ce qui se fait depuis lors. Et l’on sent bien que pour les anciens éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), c’est bien la fin d’une époque qui s’amorce.
Cependant le fait pour le Général Djibril BASSOLE d’entendre apparaitre son nom clairement cité par l’un des accusés, constitue une avancée que l‘on ne saurait ignorer.
En effet, l’ancien ministre des affaires étrangères de COMPAORE constitue, avec le Général DIENDRERE, le duo des plus hauts gradés en comparution dans cette ténébreuse affaire de coup d’Etat manqué au Burina Faso. Et si le second avait depuis le début admis et reconnu sa responsabilité, ce n’est pas le cas du premier, qui s‘est toujours défendu d’avoir un quelconque lien avec les faits qui lui sont reprochés.
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Par conséquent, sa ligne de défense se trouve désormais fragilisée. Vu qu’il est accusé ouvertement d’avoir entretenu (à dessein) son propre clan au sein de l’ex-RSP. Venant de l’intérieur même de la maison, et sans doute de la part de personnes qui savent de quoi elles parlent, l’on peut manifestement se poser la question de savoir comment l’Homme pourrait encore reprendre la main et surtout convaincre à nouveau ses partisans, surtout au niveau international.
Ligne de défense brisée
Depuis l’arrestation de l’officier supérieur de gendarmerie, des comités de soutiens s’étaient rangés derrière l’hypothèse d’un possible complot qui aurait été ourdi selon eux, contre l’ancien candidat à la candidature à la présidence du Faso.
Mettant en avant selon eux, sa respectabilité, son image d’homme d’Etat ainsi que son expérience de diplomate chevronné et expérimenté, rompu à la gestion des conflits et autres, ils se refusaient à croire que ce dernier aurait pu tremper dans des magouilles militaro politiciennes d’un autre âge et d’une époque révolue.
BASSOLE saura-t-il alors les convaincre de sa bonne foi ? De toute évidence il lui faudra plus que des arguments pour y arriver.
Du reste, depuis ses révélations fracassantes faites du côté de la salle des banquets de Ouaga 2000, son parti (la Nouvelle alliance du Faso, NAFA) est resté étrangement silencieux. Comme s’il attendait lui aussi des explications de la part de son chef. En cela on peut dire que la récente démission de Rasmané OUEDRAOGO alias « Raso » l’un des cadres du parti, risque de ne pas faciliter les choses pour BASSOLE.
Jules SIMON
infowakat.net
2 commentaires
le meilleur reste à venir. Dieu ne dort pas. On a instrumentaliser le régionalisme au profit de cet homme appartenant à 2 pères. Le père bwa et le père gourounsi. Ils sont aller faire marcher des pauvres de Nouna et de Réo pour rien. Que les gens de Nouna me disent les réalisations à son actif dans cette localité malgré sa puissance. A Réo ou il avait sa poule aux oeufs d’or dans la mine de Perkouan. De quoi ont profité ces populations qui se mobilisaient sans rien comprendre. Laissez ces pauvres populations tranquilles. Les délégations qui sont venus des provinces au début pour soutenir ces chefs terroristes, je ne suis pas sur qu’on ai la meme mobilisation à la fin du procès. Meme si les juges sont dupes, que ferez vous du sang des innocentes personnes mortes pour ces personnes cupides. La terre du Burkina et les ames errantes des défunts du coup d’Etat ne laisseront personnes dormir tranquillement meme pas les avocats qui ont appris à ces avocats de nier le contenu des PV. Wait and see.
Soyons honnêtes et sérieux.