Le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels a tenu un atelier ce 31 mars 2016 à ouagadougou, pour dresser le bilan du projet portant sur le plaidoyer pour la sécurisation des stocks des intrants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Selon Hamidou Ouédraogo, chargé de programme au RAME : « le projet a permis de renforcer les capacités de 175 membres dans les 13 régions du Burkina. La situation actuelle des intrants VIH est satisfaisante, cependant des efforts restent à fournir quant à celle des intrants palustres surtout en ce qui concerne les kits de palu grave pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5ans.»
Les difficultés d’accès à ces intrants et leur sécurisation ont amené le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels a initié un projet spécifique sur le plaidoyer pour la sécurisation des stocks des intrants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
En effet, il faut noter que les intrants biomédicaux jouent un rôle important dans la prévention et la lutte contre les maladies en général, leur importance est beaucoup plus accrue pour barrer la route au VIH, la tuberculose et le paludisme en particulier.
Ce projet a bénéficié du financement de la coopération allemande, Back Up santé de GIZ. Il a pour but de renforcer le volet plaidoyer de l’Observatoire Communautaire sur l’Accès aux Services de Santé(OCASS) notamment sur les aspects liés à la gestion des intrants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
L’atelier vise entre autres à analyser les résultats des activités du projet qui ont été mené, produire le bilan de la mise en œuvre du projet, capitaliser les bonnes pratiques et identifier les perspectives pour la pérennisation des actions du projet.
Une reconduction du projet permettra certainement de corriger ces insuffisances.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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