Mobiliser les acteurs clés du domaine des Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) autour des enjeux du plaidoyer de <<Sen da ya foo>>, c’est dans cette optique que le consortium SOS/JD- ONG ASMADE-MMF a organisé un atelier de plaidoyer ce 24 juin 2021. Cet plaidoyer vise aussi susciter l’implication des décideurs à la promotion des droits en matière de sexualité.
Les travaux au cours de l’atelier permettront de faire une revue des engagements pris par les autorités. Les actions mises en œuvre et le gap à combler.
Le projet de promotion des Droits en santé sexuels et reproductives (DSSR) dénommé <<Sen da ya foo>> mis en place en 2019 contient un dispositif WhatsApp qui permet aux jeunes de s’informer sur les questions de droit en santé sexuels et reproductives et planification familiale. Aussi dénoncer des cas de violences faites aux jeunes en santé sexuelle.
deSuite à leur demande sur WhatsApp, les jeunes peuvent se faire orienter vers des spécialistes ou des centres de jeunes pour avoir de plus ample information sur la santé sexuelle et reproductive.
<<Quand vous prenez le nombre de grossesses indésirés dans les établissements, le nombre d’infection sexuellement transmissibles dans les formations sanitaires au niveau des jeunes, peu de ces jeunes vont se faire consulter.ils ont peur parce qu’ils ne veulent pas se mélanger aux adultes. Notre objectif de leur faire comprendre que leur santé, c’est d’abord eux. En écoutant les messages que nous leur faisons passer sur internet, cela va amoindrir un temps soit peu la pathologie>>, affirme Moussa Souare, président du conseil d’administration des SOS/DJ.
Pour le consortium, <<les informations collectées par ce projet mettent en exergue certains problèmes vécus par les jeunes et adolescents qu’il conviendrait que les premiers responsables prennent en compte>>.
La direction de la santé de la famille laisse entendre qu’il faut que les jeunes cherchent à s’informer sur la gestion de leur sexualité, <<c’est une thématique majeure pour nous parce que la contribution des jeunes à la fécondité reste très énorme. Quand on creuse davantage, on trouve que la majorité c’est à leur première expérience sexuelle qu’ils tombent dans les situations qu’ils ne voudraient pas>>, indique la direction.
La direction de la santé de la famille a donc salué l’effort fait par le consortium à prendre en compte les problèmes des jeunes.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net