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Sécurité : Quand le président Bazoum essaie de convaincre son peuple d’accepter les soldats étrangers au Niger

Le président nigérien, Mohamed Bazoum s’est entretenu avec les citoyens nigériens, à travers une conférence de cadre. Cette rencontre intervient quelques jours avant la ratification de l’accord militaire entre le Niger et les forces françaises. Il s’est agit pour lui de présenter les bien fondés du renfort des forces nigériennes par celles françaises. En marge de la conférence, Mohamed Bazoum a annoncé la libération future de terroristes pour « encourager la paix » dans son pays.

L’assemblée nationale du Niger aura la lourde mission les jours à venir, de définir le canevas de la coopération militaire entre le Niger, la force Barkhane et celles européenne. « on va demander à l’Assemblée nationale, s’ils sont d’accord avec l’arrangement que nous allons faire. Quand des partenaires seront disponibles pour venir nous aider dans la guerre que nous menons contre le terrorisme » ; s’est-il exprimé.

Il a de même rajouté que la coopération serait bénéfique pour les forces de défense nigérienne. « Mes militaires sont 12 000 à être dans des opérations. A côté, je peux placer 600 à 700 Européens qui ont des hélicoptères et vont travailler avec eux. Nous allons bénéficier de leur armement. Nous allons bénéficier de leurs capacités aussi parce que ce sont des armées d’élite ; C’est ça l’esprit de Takuba. » a-t-il expliqué.

En présence des différents cadre de la société civile, le président nigérien a annoncé la libération future de terroristes pour « encourager la paix » dans son pays.

De ses dires, des émissaires dépêchés par Niamey à Sokoto et à Birnin Kebbi au Nigeria ont eu des négociations fructueuses avec les hommes armés de Boko Haram. « J’ai parlé avec certains. J’en ai reçu d’autres. Neuf chefs terroristes que j’ai identifié. Je les ai assaillis. Et on m’a conseillé de libérer des prisonniers que j’ai enlevés de [prison] de Koutoukalé que j’ai directement reçu au palais de la présidence de la république. Parce que je cherche la paix. » relatent RFI.

Les différents cadres présents à la rencontre ont exprimé leur adhésion face à ce choix du président. Pour Ali Idrissa c’est une nouvelle ère de dialogue qui est en train de se nouer entre Nigériens. « Pour nous, c’est d’abord un signal du président de la république qu’il veut amorcer et engager un dialogue avec son peuple », a-t-il dit.

D’autres cadres se sont dit aussi émus lorsqu’ayant appris la nouvelle. « C’était très émouvant. On a eu en face de nous un président déterminé. Déterminé à faire en sorte que le Niger puisse retrouver le chemin de la paix ».

NBK
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