Ce n’est pas un scénario de film d’Hollywood. Les faits se sont déroulés à Ouagadougou au CWA. La secrétaire de direction dudit cabinet a été victime d’un de ses collègues qui la photographiait et la filmait à son insu. Avec les images de celle-ci, il faisait des montages pornographiques.
Pris en flagrant délit par sa collègue pendant qu’il la filmait lors d’un moment de malaise, A.M.O. déclarera pour sa défense devant le tribunal que c’est parce que sa collègue le provoquait qu’il s’est permis de faire de telles choses.
En fouillant l’ordinateur de service du voyeur, la victime se rend compte que son admirateur pervers a 317 photos et 07 vidéos d’elle. Sur les photos la « tête c’est moi, mais le reste du corps c’est quelqu’un d’autre ». A.M.O montait les images de sa collègue sur des photos de femmes nues.
Pire, le prévenu avait en sa possession un caleçon de sa victime, qu’il avait même filmé pour ses fantasmes, plus précisément « pour se masturber ». La victime a déclaré en effet qu’elle laissait quelques affaires au bureau pour ses besoins.
Le parquet a recueilli contre A. M. O. trois mois d’emprisonnement ferme et 350 mille francs comme amande pour atteinte à la vie privée de sa collègue.
Avec le Courrier Confidentiel
DK
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