Les burkinabè ont-ils le sentiment que toutes les (13) régions du Burkina sont traitées sur un pied d’égalité en matière de gouvernance politique et économique ? En faisant le tour de quelques opinions, c’est une réponse majoritairement négative qui se dégage des propos des uns et des autres.
Il y aurait ainsi, dit-on, de « bonnes » et de « moins bonnes » régions. Celles qui bénéficient de l’attention particulière et soutenue de la part des politiques et donc des investisseurs. A l’opposé il y aurait, de l’avis d’autres personnes, des zones dont on ne se souvient, qu’au moment des campagnes électorales.
Colère, frustration et citoyenneté au rabais
In fine, c’est donc un sentiment d’abandon qui se dégage très souvent chez certaines populations par rapport à la considération dont elles bénéficient de la part des pouvoirs étatiques. Notamment celles qui sont les plus éloignées du « Centre » et donc de la capitale.
Avec ces 2 millions d’habitants, Ouagadougou représente l’espoir d’une vie meilleure pour bien de gens. Mais elle traduit également un sentiment d’échec d’une politique d’accessibilité du service public au bénéfice du plus grand nombre.
La mise en œuvre du programme d’urgence pour le Sahel par le gouvernement burkinabè n’est que la simple confirmation d’une situation particulièrement préoccupante. Preuve sans doute que la question est prise au sérieux par les gouvernants.
Jules SIMON
Infowakat.net
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Même au niveau des régions il y a discrimination selon les province