Dans le cadre de la célébration de la journée internationale pour la prévention des catastrophes 2016, le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), avec le soutien du Système des nations-unies ont initié une conférence publique sur la réduction des risques de catastrophes au Burkina, ce mardi 8 novembre 2016, à Ouagadougou.
Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde entier, célèbre chaque année la Journée internationale de la prévention des catastrophes (JIPC). Célébré chaque 13 octobre, la JIPC vise à sensibiliser les gouvernants et les populations sur l’importance de la réduction des risques de catastrophes, et de les encourager à construire des communautés et des nations résilientes. En cette année, le thème adopté lors de la conférence mondiale des Nations-Unies sur la prévention des catastrophes est : « Vivre pour raconter ».
C’est allant de la célébration de cette journée, que le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), avec le soutien du Système des nations-unies ont organisé cette conférence publique qui sera essentiellement focalisée sur l’appropriation du Cadre d’action de Sendai et du plan en matière de réduction de risques de catastrophes.
L’objectif visé est d’informer les participants sur les cadres de références en réduction des risques des catastrophes et sur la mortalité due aux catastrophes ainsi que les actions entreprises au Burkina pour réduire leurs effets.
Selon le représentant du Système des Nations-Unies, Daouda Djouma, c’est conscient des dégâts causés par les catastrophes, que les gouvernements ont adopté le cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe et intégré ses objectifs au Programme de développement durable à l’horizon 2030. Et d’ajouter que pour ce cadre, le secrétaire général des Nations-Unies à lancer le 13 octobre passé : « la campagne Sendai sept- 7 objectifs, 7 années », avant d’indiquer que le plan d’action pour la réduction des risques, la préparation et la réponse aux urgences du Burkina Faso est aligné avec les priorités du cadre d’action Sendai.
« Face aux risques de catastrophes, il faut adopter une approche préventive plus large privilégiant d’avantage la dimension humaine », rappelle, Daouda Djouma.
Pour sa part, Laure Zongo, ministre en charge de la Solidarité nationale et de la famille, le plan d’action national pour le renforcement des capacités pour la réduction et la préparation à la réponse aux urgences permet au Burkina de mieux intégrer la gestion des risques de catastrophes dans ses actions.
De ce fait, elle a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers, aux autorités locales, aux associations et aux ONG, ainsi qu’à tous les intervenants dans la réduction des risques de catastrophes, afin qu’ils puissent davantage accompagner le gouvernement burkinabè dans sa quête perpétuelle, pour le renforcement des capacités de résilience des populations face aux catastrophes.
Nadège Compaoré
Infowakat.net