La sécurité et la politique, comme toujours ont été au centre des sujets abordés par les quotidiens de la place.
Les Burkinabè ont débuté leur semaine avec une nouvelle carte de leur pays, une carte sécuritaire dessinée par la France. Même s’il s’agit là que d’une mesure préventive de la diplomatie française à l’endroit des citoyens français, cette nouvelle carte sécuritaire est décriée par certains locaux qui ne s’y reconnaissent pas.
Quelques jours après, ce fut au tour de l’ambassade des Etats-Unis d’annoncer le rapatriement prochain des enfants de ses travailleurs.
Mais sur le terrain la peur est entrain de changer de camp au regard des lourdes pertes infligées à l’ennemi par les boys. Le 18 novembre dernier, 24 terroristes ont été abattus dans l’opération Bourgou 4.
Deux jours plus tard, à Arbinda 15 terroristes on aussi été abattus par l’armée. Rappelons que la semaine dernière, 32 autres terroristes avaient été neutralisés, selon le jargon de la grande muette.
Toujours dans cette même semaine, quatre agents collaborateurs du ministère de l’économie numérique et de postes, qui avaient été enlevés dans la région des cascades, ont été retrouvés par les forces de défense et de sécurité le 23 novembre dernier et présentés ce dimanche 24 novembre au premier ministre.
Pendant ce temps, en politique, l’opposition et la majorité se livrent un duel. Eddy Komboigo, président du parti du congrès pour la démocratie et le progrès (opposition) pointait du doigt « la fébrilité du gouvernement » à gérer l’Etat au regard de certains faits. L’opposition demandait par ailleurs à ce que le président par intérim du mouvement du peuple pour le progrès (parti au pouvoir) soit entendu par le procureur du Faso sous prétexte que celui-ci détiendrait des preuves contres des terroristes.
Mais « si réellement Eddie Komboïgo veut des preuves il peut aller demander à Djibril Bassolé qui en a certainement parce qu’il a une liste de djihadistes. Ensuite il peut aller demander auprès de ceux qui combattent avec les djihadistes et qui disent qu’on les a chassés hier. Il peut continuer ses enquêtes pour chercher à savoir où est-ce que les anciens soldats ont caché leurs armes » répond Clément Sawadogo ex ministre de la sécurité, de la majorité présidentielle lors d’un point d’un point de presse.
Au ministère de la femme, on parle d’interpellation d’agents présumés dé-tourneurs de vivres destinés à des personnes vulnérables. Une interpellation qui mettrait en doute la gestion efficiente des fonds alloués à la prise en charge des déplacés internes.
La bonne nouvelle à la quelle les populations ont eu droit cette semaine, c’est l’annonce de la suspension du mot d’ordre de grève des certains syndicats de médecins.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net
1 commentaire
Merci pour tout et bon vent à vous